Une délégation de l'Union des universités arabes (UUA) s'est rendue, jeudi, à l'université Yahia-Farès de Médéa en vue d'évaluer les conditions de recevabilité de la demande d'adhésion de cette dernière à l'union. Composée de 3 membres, dont le secrétaire général de l'union, de son adjoint et d'un représentant algérien et membre de l'union, la délégation a assisté à un exposé sur les capacités pédagogiques et d'encadrement de l'université Yahia-Farès de Médéa, en présence des doyens et des vice-recteurs. La délégation, dont la mission est d'évaluer la conformité des structures pédagogiques et d'encadrement aux critères édictés par l'Union des universités arabes en matière de recherche et d'enseignement académique, a visité le centre intensif de calcul, les laboratoires pédagogiques et de recherche, les bibliothèques des facultés des sciences et technologie et des sciences commerciales, etc. Dans une allocution prononcée en marge de la visite, le secrétaire général de l'union a situé la visite de la délégation qui, dira-t-il, s'inscrit dans le prolongement de la demande d'adhésion de l'université Yahia-Farès à l'union. Parlant de son organisation, le même responsable indiquera que l'Union des universités arabes, dont le siège est à Amman (Jordanie), compte en son sein 280 universités qui dispensent des programmes académiques conformes aux standards internationaux. Et d'annoncer que l'université Yahia-Farès de Médéa satisfait aux conditions d'adhésion à l'union, eu égard aux capacités pédagogiques et d'encadrement dont elle dispose, à son ouverture sur sa société et sur son environnement local grâce aux nombreux partenariats engagés avec les opérateurs économiques locaux. L'adhésion de l'université de Médéa sera effective en mars prochain, après l'adoption du rapport par le secrétariat de l'union et son aval par le congrès général pour devenir membre à part entière de l'union et en tant que 7e admis dans l'ordre des adhésions des universités algériennes. Répondant à une question sur le mauvais classement des universités arabes dans le top 500 des universités du monde, il reconnaîtra que les universités dans le monde arabe accusent un grand retard dans le domaine de la recherche scientifique, mettant l'essentiel de leurs efforts sur l'enseignement académique. A cela s'ajoute l'instabilité politique qui demeure un facteur déterminant dans le retard de la recherche scientifique et qui est souvent à l'origine de l'exil des élites et de la fuite des cerveaux. L'autre constat qui explique le retard, c'est la part du financement de la recherche scientifique que traduit la part du PIB consacrée à ce volet dans les pays arabes, ne dépassant pas 1%, alors que le montant alloué à la recherche scientifique dans les pays développés est 10 fois plus élevé. M E B Nom Adresse email