Le président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l'Homme (Cndpdh) et du mécanisme ad hoc sur les disparus a vivement réagi aux dernières sorties publiques des associations impliquées dans cette affaire. Dans un communiqué rendu public, Me Farouk Ksentini qualifie les accusations de corruption dont il a fait l'objet de “gesticulations médiatisées” de “ceux qui continuent à dénigrer l'Etat et ses institutions”. Si l'avocat dément “vouloir corrompre par l'argent les familles des disparus”, il confirme néanmoins que le principe d'une indemnisation leur a été soumis. Détaillant les missions du mécanisme ad hoc, il indique que les familles ont été invitées “à circonstancier par écrit la disparition de leur proche, à indiquer la réponse dont chacune d'elles a été rendue destinataire de la part des forces de l'ordre, via l'ex-Ondh”. Pour autant, Ksentini rejette catégoriquement les assertions selon lesquelles les personnes disparues sont détenues dans des centres clandestins. D'après lui, l'existence de ces centres relève de l'affabulation. S. L.