Bachir Frik, ancien wali d'Oran, détenu à Serkadji depuis 32 mois, a saisi la chambre d'accusation de la cour d'Alger pour demander la mise en liberté provisoire. L'un de ses avocats, Me Mokrane Aït Larbi, estime que le maintien de Bachir Frik sans procès est une violation de l'article 10 de la déclaration universelle des droits de l'homme ratifiée par l'Algérie. Me Aït Larbi espère que la chambre d'accusation puisse mettre un terme à plus de 32 mois de détention provisoire sans procès.