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"Sans IDE, pas d'exportations"
Intégration dans les chaînes de valeur mondiales
Publié dans Liberté le 03 - 12 - 2014

Ali Harbi, consultant en gouvernance et stratégie d'entreprises, relève un retard de 10 à 15 ans de l'Algérie, en matière de plateformes industrielles et de logistiques, qui constitue une des contraintes dans l'intégration dans les chaînes de valeurs mondiales.
Une plus grande intégration régionale des acteurs économiques permettrait un développement des ressources humaines qualifiées, une mise à niveau technologique, la création de facteurs d'échelle et des externalités positives conduisant à l'émergence de véritables "champions nationaux ou régionaux", intégrés dans les chaînes de valeur mondiales et capables de servir de locomotive au développement des économies des pays concernés. C'est ce qu'ont affirmé, hier, des experts, lors d'une rencontre sur "l'intégration dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) et régionales" organisée par Care à l'hôtel Hilton à Alger.
Nadhir Laggoune, directeur général d'Eurapharma Distribution, ancien consultant en stratégie d'entreprises, relève que l'Algérie est davantage tournée vers l'Europe et l'Asie. Elle est très peu tournée vers l'Afrique et le Maghreb. Pratiquement 94,6% des échanges de notre pays se font avec l'Union européenne, 16% avec l'Asie, 2,8% avec les pays maghrébins et moins de 2% avec l'Afrique. 6% seulement des annonces de partenariats industriels au Maghreb sont intermaghrébins. Pour l'Algérie, les activités intégrées dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) qui concernent le potentiel productif sont principalement les secteurs des hydrocarbures. Et dans ce secteur, notre pays est très peu intégré en matière d'équipement. En revanche, dans ce secteur, M. Laggoune cite le groupe RedMed comme un exemple d'intégration dans la chaîne de valeur amont du pétrole. Hors hydrocarbures, l'intégration aux CVM reste relativement marginale. Evoquant la position de l'Algérie dans la CVM du médicament, M. Laggoune relève que notre pays est le second marché africain.
L'industrie de production locale assure 35% des besoins locaux, mais reste limitée aux formes sèches et aux produits à faible contenu technologique. La multiplication des unités de production de petite taille menace la pérennité et la compétitivité de cette filière naissante (70 unités existantes et 150 en projet). Le directeur général d'Eurapharma relève également l'absence de la recherche et développement. Selon M. Ali Harbi, consultant en gouvernance et stratégie d'entreprises et expert auprès de divers organismes internationaux, l'Afrique du Nord se caractérise par deux modes d'intégration dans les chaînes de valeur mondiales. Le premier mode concerne l'Algérie, la Libye et la Mauritanie et consiste en une intégration par les matières premières. Le second mode concerne l'Egypte, la Tunisie et le Maroc et consiste en une intégration croissante par les produits manufacturés, et notamment les activités d'assemblage dans les domaines textile, habillement, électronique et mécanique. Au Maroc, 74% des exportations sont réalisées par des entreprises qui ont des partenaires étrangers. Ce qui montre le caractère indispensable des investissements directs étrangers (IDE) dans l'exportation. "Sans IDE, pas d'exportations", a estimé M. Harbi, relevant, un retard de 10 à 15 ans de l'Algérie, en matière de plateformes industrielles et de logistiques, qui constitue l'une des contraintes pour l'intégration dans les CVM.
M. R.


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