Le sénateur républicain conservateur, Joseph Pitts, a déclaré à la presse algérienne en marge des travaux de la conférence, que “le président Georges W. Bush lors d'une rencontre dans le bureau ovale de la Maison-Blanche m'avait affirmé qu'il soutenait le plan de paix de Baker”. Cette déclaration vient ainsi renforcer et encourager les Sahraouis dans leur combat démocratique et pacifique pour exercer leur droit d'autodétermination. M. Joseph Pitts a également indiqué que le clan des membres du Congrès qui appuie la cause de la Rasd s'élargit. “Pour nous, les Sahraouis restent un modèle dans le combat démocratique. Les militants du Front Polisario n'ont pas recouru à la violence pour faire entendre leur cause et atteindre leurs objectifs.” Il a relevé, par ailleurs, l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental. “J'ai d'ailleurs profité de la tribune de Saragosse pour lancer un appel au souverain marocain afin de faire un geste en direction des prisonniers sahraouis. Un tel geste contribuera inévitablement au rapprochement entre les deux parties en conflit et à la recherche d'une solution.” Le sénateur de la Pennsylvanie a rappelé qu'il a obtenu des garanties de la Maison-Blanche pour exclure le Sahara occidental de l'accord commercial de libre-échange signé avec le Maroc. “Avant même d'entamer le débat au Congrès autour de cet accord, nous avons obtenu des assurances de l'administration que le Sahara n'est pas concerné par l'accord, mais nous attendons une déclaration officielle de l'administration”, a-t-il précisé. Interrogé sur les relations algéro-américaines, le sénateur a souligné que “les relations entre Alger et Washington sont en train de se développer davantage et positivement. Le rôle de leadership que tient le président Bouteflika est fortement apprécié par les Américains. Les liens entre les deux pays ont été également renforcés dans la lutte antiterroriste. Je profite de cette occasion pour rendre hommage au peuple et au gouvernement algériens pour leur soutien aux Sahraouis depuis 1975”, a-t-il conclu. R. H.