Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, a rencontré, hier, les utilisateurs des substances qui appauvrissent la couche d'ozone (SAO), notamment ceux qui ont bénéficié du projet financé par le fonds multilatéral aux fins d'application du protocole de Montréal ratifié par l'Algérie en 1992. D'un montant de 19 milliards de dollars, ce don a permis le financement de 34 projets relatifs aux secteurs de la réfrigération, des mousses, des aérosols, des solvants et des halons. Statistiques à l'appui, il a été question d'avancées dans le domaine traduites par l'élimination de 2 218,81 tonnes de SAO dont 812,21 tonnes dans le secteur de la réfrigération, 767 tonnes dans le secteur de la mousse, 380 tonnes dans le secteur des aérosols, 7 tonnes dans le secteur des solvants et 250 tonnes dans le secteur des halons. L'Algérie s'est engagée à ne pas produire les SAO et à éliminer progressivement leur consommation, et ce, en vertu du décret exécutif 73-2000 du 1er avril 2000. Un texte réglementant l'utilisation des halons sera publié incessamment, selon le ministre qui a annoncé que son département envisage de proposer au gouvernement une nouvelle taxe pour tous les produits nocifs, la création de 48 centres de lutte contre les SAO au niveau national et régional, ainsi que la formation de 100 agents techniques pour le suivi du processus de la production de ces substances interdites. N. S.