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Passions humaines dans l'entre-deux mondes
"Foundouq El-Alamaïne" PRESENTEE EN COMPETITION DU 10e FNTP
Publié dans Liberté le 31 - 05 - 2015

La pièce écrite en 1999 par l'auteur français Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par Ahmed Laggoune sur une scénographie de Abderrahmane Zaâboubi, comporte un certain nombre d'interrogations sur la vie et la mort, mais aussi sur tout ce qui fait l'homme, notamment ses convictions et son usage de la liberté à travers ses choix.
La pièce Foundouq El-Alamaïne (hôtel des deux mondes), produite par le Théâtre régional de Skikda, a été présentée avant-hier soir à la salle Mustapha-Kateb du théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, dans le cadre de la compétition de la 10e édition du FNTP (Festival national du théâtre professionnel) d'Alger, qui se poursuivra jusqu'au 2 juin prochain. La pièce écrite en 1999 par l'auteur français Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par Ahmed Laggoune sur une scénographie de Abderrahmane Zaâboubi, comporte un certain nombre d'interrogations sur la vie et la mort, mais aussi sur tout ce qui fait l'homme, notamment ses convictions et son usage de la liberté à travers ses choix. Des choix assumés ou pas suffisamment bien pensés... En tout cas, les cinq protagonistes de la pièce ont eu le loisir de méditer sur leurs choix de vie en atterrissant de nulle part au Foundouq El-Alamaïne. Entre deux mondes, celui des morts et des vivants, les personnages attendent une seconde chance dans la vie ou l'inéluctable, la mort. La pièce s'ouvre sur un décor en blanc avec quelques touches de noir, illustrant ainsi la situation dans laquelle se retrouvent les personnages : un entre-deux, la vie et la mort. Le gris qui mêle ces deux couleurs ce sont les protagonistes eux-mêmes, qui, passé la phase où ils s'interrogent sur leur présence dans ce lieu qui ressemble à un hôpital, se racontent. Douleurs, souffrances, appât du gain... à chacun son histoire et ses propres échecs ou succès. Ces remises en question sont interrompues par l'apparition de la mystérieuse Docteur S., qui apparaît pour annoncer les évolutions des états de santé des personnages ou pour les libérer en les faisant prendre l'ascenseur. Ils monteront "en haut" ou descendront "en bas". En bas, c'est la terre, c'est le monde des vivants, un monde de souffrance où l'homme est libre de décider de sa vie, même si le hasard intervient. Sur Terre, on est plein de certitudes et on oublie bien souvent son âme (sa vie spirituelle), mais dans le lieu de l'action de cette pièce, les personnages s'interrogent sérieusement sur ce qu'ils ont accompli et ce qui leur faut changer ou améliorer pour rendre leurs vies plus heureuses. Al-Mounadjem, Al-Raïs, Gabriel, Marie, Julien tentent de trouver un sens à leur présence dans cet endroit et à leurs existences surtout, et c'est l'arrivée de la jeune Laura qui va apporter ce sens et donner à ceux qui restent encore au Foundouq El-Alamaïne la force d'accepter leur condition. L'amour est ce qui rend la vie supportable ou valable d'être vécue. L'amour est ce qui rendra l'attente dans cet entre-deux supportable. Car dans le fond, on attend toujours quelque chose du moment que notre cœur continue de battre : attendre le succès, attendre l'amour, attendre des lendemains meilleurs, attendre la mort –qu'on essaie toutefois par retarder par tous les moyens. En plus de la beauté du texte et la profondeur psychologique de tous les personnages, le spectacle a été porté par les comédiens, même s'il a parfois été difficile pour eux de maintenir le rythme de la pièce ou de reproduire les nombreuses tirades qui existent dans ce texte puissant par son propos.
S. K.


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