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Le FLN porte-voix des barons de l'informel
Obligation du chèque dans les transactions commerciales
Publié dans Liberté le 02 - 07 - 2015

L'opposition à l'usage du chèque dans les transactions supérieures à un million de dinars est exprimée de manière assez franche par le Front de libération nationale (FLN), le parti qui se prévaut le plus du soutien inconditionnel au président de la République.
Amar Saâdani, qui, dans un excès d'orgueil, s'était fait un devoir d'impliquer organiquement et de manière très ostentatoire dans le FLN le maximum de membres actuels du gouvernement, y compris le Premier ministre, a manqué, ce coup-ci, de témoigner la solidarité de son parti à Abdelmalek Sellal. "Nous refusons cette mesure et nous mettons en garde contre ses conséquences", s'est écrié, interrogé par TSA, Mohammed Djemaï, chef du groupe parlementaire du FLN, qui a considéré, par ailleurs, que ladite mesure a découlé d'une fausse interprétation du programme du président de la République. La position n'engage pas que le parlementaire qui l'a exprimée, lequel compte parmi les hommes d'affaires ayant rallié l'ex-parti unique.
Faite au nom du groupe parlementaire du parti, elle implique objectivement le FLN en tant qu'institution. Mais d'où vient-il que ce soit justement le parti de Saâdani qui s'est empressé de tacler un Premier ministre encarté et un gouvernement majoritairement militant ? Car, c'est tout de même étonnant que ce soit de ce côté-là que s'exprime une opposition à une mesure gouvernementale que d'aucuns estiment, sinon salutaire pour l'économie nationale, du moins impérative pour l'endiguement de l'informel. Ceci quand bien même les remarques techniques du député liées à l'application de la mesure dans un système bancaire désuet et extrêmement bureaucratisé restent valables, voire pertinentes.
Si le FLN s'est rendu à cette opposition forcément gênante pour le gouvernement, c'est que les agencements-cooptations au niveau de ses structures de direction l'y poussent, sinon l'y contraignent. N'y a-t-il pas dans la sortie du chef du groupe parlementaire du FLN la preuve du bien fondé de l'accusation des "redresseurs" de ce que le secrétaire général contesté a livré le parti aux hommes de la "chkara" ? A priori, c'est le cas. Ce sont ces hommes-là, intégrés dans les rangs du parti, après avoir fait leurs entrées à l'APN, à l'exemple de Djemaï et de Tliba en tant qu'indépendant ou sous d'autres bannières partisanes, qui dicteraient au FLN ses attitudes concernant les décisions relatives à l'économie. Y compris celles qui le mettrait en faux avec la démarche du gouvernement qu'il était censé appuyer.
La sortie de Djemaï, au-delà de son incohérence politique, risque d'ouvrir la voie devant des résistances plus larges. Faut-il rappeler que le même Djemaï s'était déjà illustré en 2012 en manœuvrant pour la levée de l'interdiction institué auparavant par le gouvernement pour les importations de la friperie. Des voix s'étaient élevées alors pour alerter sur les dangers de la connexion entre l'argent et la politique. On en a une illustration avec la résistance à l'institution de l'obligation du paiement par chèque.
S. A. I.


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