Le problème de l'entretien des ascenseurs dans les cités AADL continue de susciter la colère des locataires qui n'arrivent toujours pas à comprendre la posture de l'Agence, complètement déconnectée de la gestion des sites qu'elle est censée gérer. Et si dans certaines cités où les ascenseurs ne fonctionnent plus depuis plusieurs mois les locataires ont fini pas céder à la fatalité, dans d'autres les résidents ont carrément décidé de se prendre en charge en procédant eux-mêmes à l'achat des pièces de rechange. Mais, là aussi c'est compter sans l'implication de l'AADL qui, à titre d'exemple, a refusé de donner autorisation aux locataires de la tour 13 de la cité Zerhouni-Mokhtar (ex-Bananiers), dans la commune de Mohammadia, pour procéder à une réparation sur le seul ascenseur de l'immeuble, en panne depuis plusieurs mois. Les locataires se sont engagés, pourtant, à acheter la pièce (carte mémoire) de la machine et voulaient juste que l'AADL les autorise à intervenir. À leur grand étonnement, non seulement cette structure censée gérer ces sites tarde à remettre en marche, elle-même, les ascenseurs, mais refuse aussi de délivrer une quelconque autorisation pour que les locataires le fassent eux-mêmes. Et pendant ce temps, ce sont les personnes âgées ou malades, les handicapés, les femmes enceintes qui souffrent le plus de cette situation presque d'abandon dans laquelle se trouvent la majorité des cités AADL. Pourtant, entre temps, cette dernière continue à empocher pour les charges que payent les locataires rubis sur l'ongle. L'AADL peine visiblement à trouver la meilleure formule pour une gestion correcte de ses sites. H. S.