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Franchises
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2005

Les troubles d'hier dans une faculté d'Alger, la solidarité qui s'est exprimée dans d'autres universités consécutivement à un même problème, confirment l'existence d'un amalgame et d'une confusion à propos de cette notion de franchises universitaires.
Une inversion dans le temps et les valeurs a enlevé à l'université algérienne son aura de respectabilité et de sérieux, acquise grâce à la solidité des formations qu'elle dispensait, le haut niveau intellectuel de ses enseignants et la maturité des étudiants qu'elle accueillait. La nostalgie, pourrait-on dire, n'est pas bonne conseillère, mais qui peut nier que la déliquescence dans laquelle s'enfonçait l'Etat algérien des années 80-90 était d'autant irréversible et inquiétante que ses centres de rayonnement – les universités — se faisaient gagner par la scolastique et la pensée de la régression. Plus grave, alors même que le constat de son indigence fait à peu près l'unanimité, l'université algérienne voit les phénomènes de violence dans ses enceintes s'installer insidieusement, ces dernières années, se banalisant dans des cycles à répétition. Au point de créer une situation inédite qui pose un sérieux problème, aujourd'hui, celui des “franchises universitaires”, plus précisément des “franchises et libertés universitaires”.
Les troubles d'hier dans une faculté d'Alger, la solidarité qui s'est exprimée dans d'autres universités consécutivement à un même problème, confirment l'existence d'un amalgame et d'une confusion à propos de cette notion de franchises universitaires. Si les étudiants sont tout à fait dans leur droit de s'inquiéter de l'intervention des forces de l'ordre dans les campus, les autorités universitaires, de leur côté, ne sont pas nécessairement en faute quand elles font appel à la force publique pour faire cesser des situations flagrantes de violence physique. Certains groupuscules d'étudiants, à la représentativité pas toujours évidente, battent régulièrement en brèche ce principe de franchises universitaires qui n'est réputé inviolable que si les contraintes physiques et morales, les voies de fait systématiques, l'instauration de climats inquisitoriaux sont bannis, ou alors réduits à leur plus petite expression, dans les établissements d'enseignement supérieur. Dire que ce n'est pas le cas est un lieu commun.
En somme, il ne suffit pas à notre université de subir un déclassement inimaginable, alors qu'elle était au diapason de ce qu'il y avait de mieux en Europe, voilà que l'indigence intellectuelle et l'intolérance veulent l'enraciner dans la médiocrité et la culture de la violence.
A. H.


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