Les éditions Barzakh ont publié un communiqué concernant le prix Assia Djebar décerné mercredi dernier (lire l'article de Liberté en cliquant ICI). Elles y dénoncent "l'élimination d'office et sans explication de l'écrivaine Maïssa Bey", qui concourait avec son roman "Hizya", de la liste des auteurs en lice. Le texte du communiqué Les éditions Barzakh "formulent leur étonnement et leur regret, cependant, d'avoir découvert l'élimination d'office et sans explication de l'écrivaine Maïssa Bey de la liste des auteurs en lice, qui concourait avec son roman "Hizya". La nouvelle est tombée le mercredi 4 seulement, quelques heures avant la remise du prix, au cours d'une discussion informelle. Pourquoi cette éviction ? Nul ne le sait. Le bruit court (à défaut de communication officielle, il n'est pas d'autre choix que de se fier au oui-dire) que ce serait parce que "Hizya" a d'abord été édité en France. Ce qui est faux : le livre a été édité en Algérie en juin 2015, et n'est sorti en France qu'en septembre. Aucun organisateur n'a du reste pris la peine d'expliciter officiellement cet argument, ni même d'en vérifier le bien-fondé. Dommage que la première édition d'un prix se réclamant d'une auteure comme Assia Djebar, réputée pour ses exigences littéraires et ses exigences de vie, soit entachée d'un impair semblable. Maïssa Bey, avec son élégance habituelle, a eu les mots suivants : "Je regrette seulement de n'avoir pas été autorisée à participer à ce prix". Regret partagé par nous, ses éditeurs, et par, sans nul doute, nombre de ses lecteurs." Liberte-algerie.com @JournaLiberteDZ