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"Le DRS est le parrain du désastre algérien"
Saïd Sadi à Berbère Télévision
Publié dans Liberté le 19 - 12 - 2015

Pour l'ex-leader du RCD, même s'il y a une guerre des clans au sommet, il n'existe pas de divergences de fond entre le chef de l'Etat et l'ex-patron du DRS.
"Le DRS a été le parrain du désastre algérien", a estimé Saïd Sadi lors d'une émission diffusée jeudi sur Berbère Télévision. "La démocratie ne peut pas s'accommoder de la police politique", a-t-il indiqué. Renvoyant dos à dos le chef de l'Etat et le désormais ex-chef des renseignements, l'ancien président du RCD affirme que, même si il y a une guerre des clans larvée au sommet de l'Etat, les deux hommes ne divergent pas sur le fond. "Sur le fond, il n'y a pas de divergences politiques ou éthiques entre eux. Ils ont une même vision politique : ils ne veulent pas d'un pays construit sur la loi et la volonté populaire", dit-il. Selon l'invité du diffuseur amazigh, le général Toufik a rarement lutté contre la corruption, utilisée souvent comme "moyen de chantage politique". Même si le président de la République a déstructuré le DRS, le
Dr Sadi ne prête pas pour autant des velléités démocratiques au chef de l'Etat.
En revanche, l'ex-leader de l'opposition démocratique s'est félicité que les conditions d'instauration d'un régime totalitaire n'existent plus aujourd'hui, faisant sien le postulat selon lequel la dictature n'a jamais produit de richesses. Pour l'ancien président du RCD, qui fut le premier à appeler à la dissolution de la police politique, il est très difficile de reconstruire la police politique en tant que appareil hégémonique qui décide de tout et ne répond de rien, maintenant que le DRS est déstructuré.
Par ailleurs, M. Sadi dit ne pas comprendre la démarche des "19-4". "Je n'ai pas compris cette démarche qui relève de la culture orientale : le bon pacha et les méchants vizirs. C'est une opération destinée à repêcher Toufik pour recomposer le régime", soutient l'intervenant qui ne croit pas à la succession familiale à la tête de l'Etat. "Moi, je ne crois pas à la candidature de Saïd Bouteflika. Cela ne passera pas dans la sociologie politique algérienne", fera remarquer Saïd Sadi qui prédit une explosion sociale dans le cas où le pouvoir persisterait dans sa volonté de se maintenir à tout prix. "Avec un chef d'Etat affaibli, le DRS déstructuré, le tout sur fond de fragilité financière, ça va partir dans la rue ; et ça va être une daechisation des mentalités chez les jeunes sur fond d'embrasement des mentalités", avertit Sadi pour qui l'islamisme est "un produit inflammable". C'est pourquoi il suggère un regroupement le plus large des partisans du changement démocratique. D'après lui, la CNLTD devrait se rapprocher du FFS et associer également d'autres acteurs pour peser sur la perspective démocratique du pays.
Lors de l'entretien accordé à Berbère Télévision, Saïd Sadi est revenu longuement sur sa dernière initiative de lancer la fondation Afud qui commence à se structurer en Kabylie mais aussi à l'étranger. Cette nouvelle organisation citoyenne, dédiée au développement solidaire, adoptera début janvier ses statuts et son programme d'actions.
Y.A.


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