Résumé : Après une longue journée de boulot, Nawel est heureuse de retrouver Nabil...Au lieu de se rendre à la plage, elle prend la route d'une petite auberge qui venait d'ouvrir pour proposer des menus légers et équilibrés. Une véritable oasis de verdure... Un paradis sur terre... Le lieu semblait sortir tout droit d'une revue de publicité touristique. Non seulement la beauté du site invitait à la détente et au romantisme, mais les plats qu'on servait répondaient aux vœux du plus exigeant des gourmands. Un petit orchestre jouait quelques morceaux classiques, et les fleurs qui embaumaient faisaient penser à un jardin d'éden. -Alors, qu'en dis-tu ? Nabil regarde autour de lui : -Ma foi, tu as raison. Cet endroit est sublime. Je ne le connaissais pas. -C'est une amie qui me l'avait recommandé... -On peut dire qu'elle a du goût. Pour lui démontrer qu'il n'était pas aussi possessif qu'elle pouvait le penser, il la laisse commander les plats. -Alors... Tu es content ? -Difficile de penser le contraire... Je suis comblé d'être en compagnie d'une jolie femme que tout le monde connaît de nom et de réputation, et que j'ai eu la chance de rencontrer et de connaître... Et toi... ? -Moi ? Elle affiche sa moue habituelle et il sentit son cœur s'emballer... -Bien sûr ! Je parle de toi ? Tu es heureuse d'être en ma compagnie ? Elle fait durer le suspens... Sans se presser de répondre, elle regarde ses ongles, puis relève une mèche de cheveux qui se baladait sur son front, avant d'esquisser un sourire moqueur... -Non. Je ne suis pas heureuse Nabil... -Hein ? Elle secoue la tête : -Je ne suis pas heureuse... Je suis comblée... -Ouf... Je craignais que tu ne regrettes notre sortie. Elle secoue encore la tête : -Si je ne voulais pas de ta présence, je t'aurais éconduit poliment dès notre première rencontre. -C'est ce que j'aurais fait moi aussi... -Alors tu vois que nous sommes quittes... Il rit : - Il n'est pas aisé d'avoir pour amie une journaliste chevronnée qui a des réponses à toutes les questions possibles et imaginaires... Que dis-je ? Imaginaire... ? Mais bien sûr, tu es pire que les autres, puisque tu imagines des récits... Elle rit : -Ce soir, c'est à toi de me raconter ton récit. -Mon récit ? -Oui... L'histoire de ta vie. Je ne connais rien de ton passé... -Ce n'est pas grave. Bientôt tu connaîtras tout de moi. -Pas bientôt, ce soir... Laissons flotter le suspense sur la suite du récit de ma vie, et entamons le tien... (À suivre) Y. H.