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65 e partie
Comme un grain de sable
Publié dans Liberté le 16 - 01 - 2016

Résumé : Nawel raconte à sa sœur les raisons qui ont provoqué sa mauvaise humeur matinale. Salima l'écoute jusqu'au bout. Elle ne voulait pourtant pas s'immiscer dans les affaires de sa sœur aînée. Cependant, cette dernière tenait à ce qu'elle sache enfin qu'elle avait un petit ami qui lui causait des inquiétudes, car sans trop le savoir, elle s'était attachée à lui.
Deux jours passent. Nawel n'avait pas revu Nabil, mais ils s'étaient régulièrement appelés. Malia avait quitté l'hôpital et se reposait à la maison. La jeune femme avait ressenti un franc soulagement dans la voix de son ami, lorsqu'il lui avait annoncé cette nouvelle. Elle en fut heureuse pour lui. Elle n'osera cependant pas demander des nouvelles de Nazim. Le jeune homme l'avait prise en grippe. Peut-être voyait-il en elle la remplaçante de sa mère, et lui faisait-il sentir son animosité ?
Un adolescent est imprévisible dans ses réactions. N'est-il pas plus sage de s'éloigner de la famille de Nabil et de garder juste une relation amicale avec lui ?
Elle secoue la tête. Les battements de son cœur lorsqu'elle entendait sa voix la renseignaient davantage sur ses sentiments. Ce n'était pas de l'amitié qu'elle éprouvait. C'était de l'amour. Qu'elle le veuille ou pas, elle était tombée encore une fois dans le piège de la passion ! Elle avait tenté de lutter. En vain. Le souvenir de Fayçal s'éloignait de plus en plus de son esprit. Elle avait même repris goût à la vie. Depuis quelque temps, elle s'intéressait au shopping, aimait se maquiller, se rendait régulièrement chez sa coiffeuse, avait renoué avec la lecture et pensait à reprendre le sport. "Je devrais m'inscrire dans une salle d'aérobic au plus tôt, se dit-elle en refermant la portière de son véhicule. Les heures passées au bureau et devant l'écran de mon ordinateur ne sont pas à mon avantage, et la sédentarité ne pourrait qu'accroître mes malaises psychiques." Chose dite, chose faite. Le jour même, elle s'inscrira à un club du quartier. Les exercices lui firent du bien. Au bout de quelques séances, elle avait appris à réguler sa respiration et à dégager la boule qui opprimait son estomac. Nabil voulait l'inviter à la maison, mais elle avait refusé. Il était encore trop tôt pour une telle initiative. Lors de leur dernière rencontre, il lui avait confié que Nazim lui donnait du fil à retordre. Il ne reconnaissait plus son fils. Ce dernier devenait susceptible à tout ce qui l'entourait, et refusait même parfois de s'adresser à lui ou à sa grand-mère qu'il affectionnait pourtant beaucoup. Seule Malia pouvait retenir son attention. Il passait de longues heures à discuter avec elle et à la taquiner. Nawel tentait tant bien que mal de rassurer Nabil sur le comportement de son fils. Elle avait compris qu'elle en était la cause et s'en désolait. De ce fait, elle avait décidé d'espacer ses rencontres et se contentait de leurs discussions téléphoniques nocturnes. En outre, il était temps pour elle aussi de penser à aider sa sœur dans les préparatifs de son mariage qui approchait à grands pas. Salima passait beaucoup de temps chez ses couturières et dans les magasins. Elle vivait sur des charbons ardents, et ne dormait presque plus.
-Pourquoi te surmènes-tu autant Salima ? lui demande un soir Nawel. Nous avons encore quelques jours devant nous pour tout empaqueter avant de nous rendre au bled.
-Tu n'y es pas ma chère sœur. Nous devrions nous rendre au bled dans une semaine tout au plus.
-Déjà ?
-Oui. Le temps passe tellement vite que je crains de ne pas être prête le jour J.
-Pourquoi dis-tu cela ?
-Tu ne le vois donc pas ? Mes tenues sont encore chez les couturières, et ces dernières ne s'empressent pas de me les livrer, mes valises ne sont pas encore faites, et les derniers achats ne sont pas encore effectués.
Nawel lui tapote l'épaule :
-Tu es juste impatiente, comme toutes les mariées. Tout sera prêt à temps, et tu pourras partir au bled le cœur léger. Laisse-moi t'aider. Qu'as-tu prévu pour demain ?
-Un tour dans les grands magasins du centre-ville. Je dois m'acheter quelques cosmétiques, et prendre rendez-vous chez l'esthéticienne.
-Je pourrais t'y accompagner.
-Volontiers. Mais... Et ton boulot ?
-Ne t'en fais pas. Je pourrais bien prendre une journée ou deux. Je travaille comme un forçat ces derniers temps.
-Alors prépare-toi à marcher des kilomètres.
-Ce ne sera pas une mauvaise idée. Je suis restée trop longtemps confinée dans ma chambre et maintenant dans mon bureau.
Salima sourit :
-Cela me fait vraiment plaisir de te voir reprendre goût à la vie. La tempête me semble loin maintenant que tu as repris ton travail.
-Oui. Je me sens beaucoup mieux.
Salima allait poser la question qui lui brûlait les lèvres, mais Nawel la devance pour préciser :
-Nabil non plus n'est pas étranger à mon bien-être. C'est un peu grâce à lui que je suis devenue un peu plus calme ces derniers temps.
(À suivre)
Y. H.


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