L'affaire de l'expulsion de dix familles opérée ce samedi 9 janvier dernier de leurs logements d'astreinte au Craag de Bouzaréah vient de connaître un dénouement heureux. En effet, le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, qui a traité en référé l'affaire, a prononcé un verdict en faveur de ces familles expulsées injustement de leurs logements. Ainsi donc, le juge de l'instance en question a rendu un jugement exécutoire ce lundi soir, en ordonnant la réintégration des neuf familles expulsées sans aucune réquisition au préalable. Selon M. Aït Sidhoum, "la justice nous a réhabilités dans nos droits, en exigeant le retour immédiat des 9 familles avec celle du professeur Ghelzoun. Nous nous sommes déplacés, hier matin, avec nos enfants sur les lieux en présence d'un huissier de justice. Après un échange de propos de plus d'une heure avec l'huissier de justice, le directeur du Craag a fini par nous restituer les clefs de nos logements" . Par ailleurs, ces chefs de famille ne comptent pas en rester là, puisqu'ils ont décidé de déposer une nouvelle plainte devant le pénal, pour avoir été expulsé arbitrairement de leurs logements d'astreinte et de fonction, a-t-on appris. C'est dire la détermination de ces cadres qui s'engagent ainsi dans un combat pour recouvrer leur dignité malmenée. "Que les responsable de ce déni de justice soient punis par la justice conformément à la loi." Pour rappel, ces dix familles ont été expulsées manu militari sans aucune décision de justice de leurs logements d'astreinte qu'ils occupaient depuis des années. Et depuis, leur existence a failli basculer dans la précarité, si ce n'était la promptitude du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs qui a agi avec célérité et diligence. H. H.