M. Miloud Chorfi, porte-parole du RND, accompagné de deux membres du bureau national, respectivement Mme Noria Hafsi, responsable du mouvement associatif et secrétaire générale de l'UNFA, et M. Hamimi Laroussi, député à l'Assemblée nationale, a présidé, hier, une conférence au profit des cadres et des militants de son parti venus des wilayas de Tipasa, de Blida et de Médéa qui s'est tenue à la salle de cinéma de la ville. D'emblée, Miloud Chorfi a donné le ton en dénonçant la dernière campagne menée par certains partis de l'opposition qui, selon lui, visent “la déstabilisation de son parti et pour cause l'opération “mains propres” (affaire du wali de Blida) et la réforme de l'enseignement à travers le retrait de certains modules relatifs à la charia”. “Ces gens, ajoute l'orateur, sèment le doute et la zizanie quant au programme du président de la République qui opte pour une profonde réforme des institutions et en particulier la justice pour lutter contre toutes les formes de gabegie et de corruption qui ont miné le pays”. S'agissant des élections partielles en Kabylie, le porte-parole du RND a indiqué “que cette région a connu de nombreuses tensions ajoutées au terrorisme aveugle. Il est temps, maintenant, que cette partie du pays retrouve la paix et la quiétude pour le bien-être des citoyens”. M. Miloud Chorfi a, par ailleurs, mis en exergue le programme quinquennal (2005-2009) du chef de l'Etat. En ce qui concerne la réconciliation nationale, objet de cette rencontre, Miloud Chorfi encourage cette approche tout en insistant sur la solidarité de son parti pour concrétiser cet avènement. Le numéro deux du RND a condamné avec vigueur la loi française considérée par son parti de scélérate qui a été votée par les deux chambres, à savoir l'assemblée et le sénat, le 23 février 2005 et qui glorifie les actes barbares du colonialisme français en Algérie. “Nous n'accepterons jamais une telle infamie qui travestit l'histoire universelle”, a-t-il ajouté. Nacéra AKLI