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Les APC bafouent la circulaire interministérielle
mise en place des ralentisseurs dans la capitale
Publié dans Liberté le 13 - 10 - 2016

L'exemple de Birkhadem est édifiant. D'un côté, l'APC marque son accord pour la construction de dos d'âne pour le quartier El-Bina et émet un avis défavorable pour le lotissement Hedjam-Mohamed (ex-Scotto) qui s'est transformé en un circuit de Formule 1, et ce, depuis que le lotissement est devenu l'eldorado des aliments d'animaux.
C'est à croire qu'il n'y a plus rien à faire pour renouveler le parc de dos d'âne aux dimensions inégales et à l'hideux aspect rêche, voire rugueux ! Du reste, c'est prédire que les jeux sont faits et qu'il est trop tard pour s'adapter à la circulaire paraphée de part et d'autre entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et son homologue des Travaux publics, pour mettre fin à l'anarchie qui entoure la pose de ralentisseurs. Est-ce à dire que "les jeux sont faits" et que "rien ne va plus", pour reprendre l'expression consacrée ! Apparemment oui !
Du fait que l'instruction publiée pourtant au mois de février de l'année en cours est pour ainsi dire ignorée par les exécutifs municipaux et l'autorité de la wilaya déléguée à l'effet de prendre soin de l'orientation de la "taâlima" et de veiller au confort du contribuable. "Il était convenu que l'autorité locale se devait de corriger les anomalies et les carences dûment constatées dans la conception des ralentisseurs, engendrant ainsi des effets désastreux sur la sécurité et le bien-être des usagers de la route", peut-on lire dans la circulaire. Occultés de la sorte, ces dos d'âne aux formes biscornues et disproportionnées enlaidissent "El-Âassima" beaucoup plus qu'ils ne la protègent des chauffards. Autre étrangeté, autant il y en a à foison dans les cités-dortoirs, autant le lotissement Hedjam-Mohamed de Zonca à Birkhadem souffre d'une carence criante en matière de pose de ralentisseurs. "Notre lotissement en est dépourvu, en dépit de la demande de dotation de ralentisseurs que nous avons introduite en vain auprès du maire de Birkhadem. Mais peut-être bien que c'est au motif que nous sommes des procéduriers, donc respectueux des procédures régissant la propriété publique, que nos enfants s'en trouvent pénalisés, donc en danger de mort sur ce circuit digne d'une Formule 1. Le péril est d'autant patent, voire récurrent, particulièrement sur le chemin de l'école, où nos enfants restent la proie de ces prédateurs motorisés. Faites-vous notre porte-voix et dites à Abdelkader Zoukh que notre quartier est devenu l'eldorado des aliments d'animaux, et qu'à ce titre, l'incessant va-et-vient des camionneurs met en péril la vie de nos familles. Autre cas de deux poids, deux mesures, la municipalité de Birkhadem a marqué son accord pour la construction d'une nuée de dos d'âne au bénéfice de l'avoisinant quartier El-Bina distant de 800 m et situé en contrebas du lotissement Sidi M'barek. Donc, c'est à se demander qui est l'ordonnateur pour la pose de ralentisseurs ? Et si le wali d'Alger a une réelle emprise sur notre maire", s'indigne cet habitant de l'ancien quartier de Scotto. Pendant ce temps, l'hideuse cité de Aïn Naâdja est pleine de dos d'âne aussi filiforme qu'une merguez. Du reste, et à la lecture de la circulaire, cela s'en ressent sur les accessoires mécaniques en liaison avec le sol. "L'autorité est souvent mise devant le fait accompli par ces dos d'âne conçus à la hâte et en mode nocturne par le voisinage qui évacuent d'un revers de main l'utilité de l'étude requise et de l'autorisation préalable, essentielle lorsqu'il s'agit d'intervenir sur la voie publique", a-t-on su des automobilistes qui déplorent ainsi l'irrespect en matière des normes requises, notamment l'utilisation de matériaux de construction inadéquats et le mode de signalisation que requiert toute modification sur la chaussée. "Certes qu'il est vrai que la suppression de ces dos d'âne est malaisée, en raison de l'opposition des riverains qui se mettent en travers de l'exécution de l'ordre de service délivré à l'équipe d'ouvriers. De la sorte, cela s'apparente à un camouflet asséné à l'équipe communale. En d'autres endroits, l'éradication de dos d'âne fut suivie aussitôt de la pose d'un autre ralentisseur, sitôt le départ des ouvriers", a-t-on appris d'un panel d'élus de communes de la capitale. D'où la nécessité de recourir à la force publique pour dissuader les contestataires. D'après le directeur général des routes auprès du ministère des Transports et des Travaux publics, la solution à l'écueil des ralentisseurs requiert l'adhésion aussi bien de l'administration que du citoyen lambda : "Nous n'avons pas de remède miracle à l'éradication des dos d'âne illégaux, si ce n'est l'application de la circulaire interministérielle dans toute sa rigueur."
Louhal N.


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