Pour sa première sortie dans la daïra de Bouzeguène, le nouveau wali de Tizi Ouzou, Mohamed Bouderbali, a inspecté plusieurs projets partiellement achevés ou en souffrance. La première préoccupation du wali était d'inspecter le projet de forage de quatre puits à Boubehir, pour renforcer l'alimentation en eau potable de Bouzeguène, d'une enveloppe de quarante milliards de centimes. Ce projet qui devait être opérationnel en juin 2015, a accusé un long retard causé essentiellement par des oppositions injustifiées et tenaces des citoyens. Le wali s'est ensuite rendu à Idjeur où il a visité le village de Bouaouane, classé 3e au concours Rabah-Aïssat du village le plus propre de la wilaya, où il a eu à s'entretenir avec les citoyens qui ont donné à leur village un nouveau visage qui fait la fierté des villageois. Le wali a été informé de la fermeture, depuis une semaine, du siège de l'APC par les villageois d'Iguersafène et a demandé aussitôt à rencontrer les villageois protestataires, même si cette escale n'était pas programmée. Le chef de l'exécutif a affiché sa disponibilité à recevoir les représentants du village, dès la semaine prochaine, au siège de la wilaya. Il a, en outre, procédé à la réouverture du siège de l'APC. Au technicum des Frères Hanouti de Loudha, dans la commune de Bouzeguène, le wali a visité le projet d'une salle de sport, avant de s'enquérir du projet de réalisation de la placette publique Colonel Si Mohand-Oulhadj au chef-lieu communal. Il s'est, par la suite, déplacé au village de Taourirt où il a procédé à la mise en service du nouveau réseau de gaz de ville. À Aït Zikki, le wali a visité le chantier du siège de l'APC et le chantier du CEM base 5 où quatre entreprises engagées peinent dans l'avancement des travaux, ce qui l'a amené a donné des instructions pour accélérer les travaux et permettre ainsi le transfert des collégiens de l'école primaire de Berkis vers le nouveau CEM. La commune d'Illoula Oumalou fut la dernière étape de sa visite où il s'est intéressé au projet "18/32 logements LSP" d'Illoula, qui accuse un retard record de 10 ans puisque les travaux entamés en 2004 ont été arrêtés en 2006. Le wali a tenu à rassurer les bénéficiaires qui ont été floués par un entrepreneur indélicat en s'engageant de suivre de près ce projet. K. N. O.