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27e partie
La phobie
Publié dans Liberté le 28 - 11 - 2016

Résumé : Ramzi propose à Amel le mariage. Cette dernière ne pouvait lui donner une réponse dans l'immédiat. Elle lui demande un temps de réflexion. Avait-il déjà abordé ce sujet avec sa maman Faïza ?

Il rit.
-Eh bien, figure-toi que c'est elle-même qui m'a insufflé cette idée. Que je trouve d'ailleurs formidable. Ma mère veut une belle-fille comme toi. Elle n'a cessé de me rebattre les oreilles durant tout son séjour à Constantine pour que je consente à t'écrire ce petit mot que j'ai laissé à ton intention à la réception de
l'hôtel.
Amel sentit quelque chose se briser en elle. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier.
Le billet n'avait pas donc été une petite attention de lui. Elle, qui se disait que c'était trop beau pour être vrai, la voici bien servie.
-C'était donc...
-C'était ma mère qui voulait garder le contact. Mais je t'assure que je voulais te revoir coûte que coûte. Je n'avais cessé de repenser à notre rencontre, à notre ballade dans la vieille ville de Constantine. Ma mère n'a fait que m'inciter à te laisser mes coordonnées.
-Et si tu n'avais pas laissé ce billet à mon intention, m'aurais-tu contacté ?
-Bien sûr. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat pour te retrouver. Je connaissais déjà l'entreprise où tu bossais. Le reste n'était plus qu'un jeu d'enfants.
-Et si ta maman ne voulait pas me revoir ?
Il hausse les épaules.
-Ma mère est une femme qui a des principes. Elle sait que je ne suis pas l'homme qui accoste le premier venu, et elle sait aussi que si je dois prendre une décision, elle ne pourra que s'incliner. Mais comme je n'aime pas trop la contrarier, cela m'avait soulagé de constater qu'elle t'appréciait.
Elle se tut et il comprend qu'il l'avait offusquée.
-Amel, crois-moi, je ne te propose pas le mariage parce que ma mère t'apprécie. C'est une décision que j'ai prise moi-même bien avant de la mettre au courant de mon projet. Son consentement me confirmait davantage dans mon choix. Ne prends pas les choses du mauvais côté.
Amel soupire.
- Laisse-moi le temps de réfléchir, Ramzi. Je verrai ensuite ce qu'il y aura lieu de faire.
Il lui prend la main, mais Amel la retire vivement.
- Je crois qu'il se fait tard, Ramzi.
- Déjà tu veux rentrer ? Et moi qui pensais qu'on allait dîner ensemble.
- Une autre fois peut-être
- D'accord. Pas de panique, je vais te raccompagner.
Quelques jours passent. Amel s'abstient d'appeler le jeune homme quoiqu'elle brûlât d'envie d'entendre sa voix et de le revoir. Cependant, elle reçoit un appel de Faïza, et la vieille dame semblait heureuse de l'avoir au bout du fil. Ramzi y était sûrement pour quelque chose. De fil en aiguille, Faïza insinua que son fils était, certes, un peu espiègle sur les bords, mais au fond il n'était encore qu'un jeune adolescent très sensible, et surtout très romantique. La conversation dure plus d'une heure. Lorsqu'elle prend fin, Amel planait au-dessus d'un ciel sans nuage. Est-ce la chance qui lui souriait ? Son destin, loin d'être malheureux, s'avère au contraire plein de promesses. Epouser Ramzi ! Un rêve qui commence à devenir réalité.
Elle était si prise dans ses méditations qu'elle n'entendit pas la porte de sa chambre s'ouvrir, ni sa mère entrer. Cette dernière la contemple un moment avant de la tirer par la manche de sa chemise.
- Redescends sur terre, ma fille.
(À suivre)
Y. H.


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