Le bloc d'hébergement en cours de réalisation au complexe thermal de Hammam K'sana, à 32 km au sud-est de Bouira, sera réceptionné d'ici janvier 2017, a indiqué à Liberté M. Aïssa Adjoudj, l'un des co-gestionnaires de ce centre thermal. "Les structures d'accueil seront renforcées par la mise en service de 2 bains de vapeur collectifs et 20 studios d'hébergement. Le tout sera opérationnel à partir de la mi-janvier", a-t-il affirmé. Actuellement, M. Adjoudj affirme que son établissement reçoit une moyenne de 1 500 clients par jour et que 80% de cette clientèle provient du versant nord du Djurdjura, essentiellement de la wilaya de Tizi Ouzou. "C'est un plaisir que de voir de vieilles femmes kabyles, habillées en foudha, affluer vers ces lieux et nous donner des bénédictions. C'est le plus beau des remerciements que l'on peut recevoir", déclare ce responsable. Il est vrai que ce complexe offre une qualité de service quasi irréprochable. Un personnel qualifié et aux petits soins avec les curistes, une hygiène (à l'intérieure des bains) qui peut faire pâlir d'envie d'autres structures touristiques et aussi une restauration de qualité. Preuve de ce succès, les curistes croisés vendredi dernier, lors de notre présence sur les lieux, n'ont eu de cesse de louer la qualité de prestation qui leur est offerte. "La qualité est au rendez-vous. Je n'ai rien à redire", s'est félicité un curiste originaire de la wilaya de Blida. L'informel bientôt éradiqué Concernant la prolifération du commerce informel aux abords de ce complexe, M. Adjoudj soutiendra que la nouvelle chef de daïra d'El-Hachimia s'est engagée à éradiquer ce phénomène dans les plus brefs délais. "Si tout va bien, les autorités locales vont prendre les mesures nécessaires afin d'éradiquer ce fléau (...) Incessamment, la force publique devrait déloger ces gens, c'est du moins ce que m'a indiqué la chef de daïra", affirmera M. Adjouid. Aux abords de cette station thermale, les vendeurs ambulants prolifèrent dans tous les coins. Ces marchands de l'informel vendent tout et son contraire. Cela va de l'eau minérale aux produits d'artisanats, et bien évidemment des fast-foods. Ces derniers n'accordent que peu d'importance à l'hygiène. Du poulet rôti y est préparé à même le sol, des produits alimentaires sont exposés au soleil. Certains de ces marchands illégaux revendiquent "leur droit" d'exercer en ces lieux. R. B.