Hier, dans la matinée, les souscripteurs à la formule AADL des années 2001-2002 et 2013 ont organisé un sit-in devant le siège de l'Agence de Bouira, sis à la cité des 130-Logements. Ces citoyens s'estiment "lésés et oubliés" par les responsables de cette agence. "Chaque jour de réception, nous nous rassemblons pour nous enquérir de la situation de nos dossiers que d'ailleurs nous avons dû réactualiser. Toutefois, et à ce jour, aucun courrier nous invitant à nous acquitter de la première tranche ne nous est parvenu", ont-ils indiqué. De plus, ces protestataires regrettent le fait de ne jamais trouver un responsable pour les accueillir. "Aucun responsable n'est en mesure de nous recevoir, ni écouter nos doléances", ont-ils regretté. "Nous sommes dans la majorité des pères et des mères de familles qui avaient foi que le programme AAADL allait nous sortir de la précarité dans laquelle nous vivons (...) Au lieu de payer des mensualités pour une location depuis des années nous préférons payer nos logements AADL", ont-ils fait savoir. Et d'ajouter : "Certains d'entre nous, ont payé plus que le prix du logement en location depuis 2001 pour les uns et 2013 pour les autres". Dans le même document, ces souscripteurs disent être dans "l'impasse", car, selon eux, ils sont exclus des autres programmes de logement, du fait de leur souscription au programme location-vente. "Nous sommes dans l'impossibilité de bénéficier d'un logement social, et nous sommes écartés des programmes LSP et LPA à cause des critères et des conditions douteuses selon lesquels se fait la distribution", expliquent-ils. R. B.