Après la démonstration d'avant-hier lundi au centre de Sidi Moussa, à l'occasion de l'AGO de la FAF, les spécialistes s'accordent à dire que Mohamed Raouraoua est quasiment partant pour un nouveau mandat à la tête de la fédération. Les 97 membres présents sur les 100, et à l'unanimité, lui ont affiché leur soutien et se sont tous mis debout pour scander "Raouraoua président, Raouraoua président !". Devant ce plébiscite, on voit mal qui pourrait s'aventurer pour annoncer sa candidature, même si Raouraoua entretient le suspense à propos de son avenir à la tête de la FAF. Cette affaire est presque tranchée, il ne reste qu'une confirmation, qui interviendra dans les prochains jours, avant la date butoir du dépôt des candidatures, fixée au 12 mars. Mais ce qui nous intéresse c'est l'avenir de la barre technique de l'équipe nationale, vacante depuis la piètre participation à la CAN 2017 et le limogeage de Georges Leekens. Même si Raouraoua entretient toujours le flou quant à son avenir à la tête de la FAF, il n'en demeure pas moins que plusieurs noms défilent pour une éventuelle prise en main des Verts en prévision des futures échéances, qui débuteront au mois de juin prochain. Claudio Ranieri, fraîchement limogé par Leicester City, Hector Cuper, qui n'a toujours pas prolongé avec les Pharaons d'Egypte en dépit d'un excellent parcours à la CAN, ou encore le sélectionneur portugais de l'Iran, Carlos Queiroz, autant de noms qui reviennent depuis quelques jours comme candidats à la succession de Leekens. Le Portugais, qui ne veut plus revenir en Iran, a confirmé les contacts avec l'Algérie. Dans une déclaration à la Télévision portugaise, Queiroz a assuré avoir reçu des propositions dernièrement pour prendre en main les sélections de l'Algérie et de l'Afrique du Sud. L'ancien champion du monde des U20 avec le Portugal a réaffirmé son intention de ne plus revenir en Iran suite aux innombrables problèmes auxquels il était confronté. Il faut savoir que plusieurs sources ont affirmé les contacts avec les trois techniciens, ce qui prouve que même si Raouraoua n'a pas pris de décision finale quant à son intention de briguer un autre mandat, le dossier du futur sélectionneur national reste toujours d'actualité. Il faut dire que l'intérêt de la FAF pour Queiroz ne date pas d'aujourd'hui puisque le technicien était dans les plans de Raouraoua et a failli même rejoindre la barre technique des Verts juste après le départ de Christian Gourcuff. Tout avait été conclu, mais les responsables de la Fédération iranienne de football avaient exigé un million de dollars pour résilier son contrat. Reste à savoir quelle est sa situation vis-à-vis de la sélection iranienne, avec laquelle il caracole en tête de son groupe de qualification pour la Russie 2018. L'Iran, 29e au classement FIFA, reste la meilleure équipe asiatique et invaincue en 2016. Malik A.