BOUZEGUÈNE (Tizi Ouzou) : L'école d'Ibekarène baptisée du nom du chahid Touazi Madani La cérémonie de baptisation de l'école primaire du village d'Ibekarène, dans la commune de Bouzeguène, au nom du chahid Touazi Si Madani, a été organisée, jeudi dernier, par la direction de l'école primaire et le comité du village d'Ibekarène. Tous les villageois, les autorités locales, les représentants de l'ONM et des fils de chouhada de la daïra étaient conviés à cet évènement. L'ouverture de la cérémonie a été donnée vers 10h par les élèves de l'école qui ont entonné l'hymne national, suivi d'une minute de silence à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale. Une gerbe de fleurs a été ensuite déposée par deux jeunes filles aidées par Mohand Saïd Akli, fils héritier du regretté colonel Mohand Oulhadj. Ce dernier, en compagnie de Si Saïd Touazi, frère du chahid, a aussitôt dévoilé la plaque marbrée sur laquelle était gravé le nom du chahid, sa date de naissance et celle de sa mort pour la patrie, à l'âge de 25 ans, au village Iamourane, dans la région d'Akbou (Béjaïa). K. N. O. El-Adjiba (BOUIRA) : Ameggar n tafsut célébrée à Agoulilal et Semmache La tradition de timechret est l'un des symboles de la Kabylie. Elle est considérée comme étant une occasion d'entraide, de partage et de solidarité. Et quoi de mieux que l'occasion d'Ameggar n tafsut (la rencontre du printemps), pour perpétuer cette coutume millénaire, en s'organisant afin de sacrifier des bœufs et les offrir aux plus démunis, le tout dans une ambiance des plus conviviales. Ameggar n tafsut, traduit dans la culture Kabyle, la communion entre l'Homme et la nature. À Bouira et plus précisément les villages d'Agoulilal et Semmache, relevant de la commune d'El-Adjiba (30 km à l'est de Bouira), ont sacrifié pour l'occasion 21 bœufs. Selon les organisateurs de cet évènement : "Nous espérons renouer avec cette pratique ancestrale, laquelle a eu tendance à disparaître au fil du temps (...). Elle (timechret, ndlr) permet de calmer les tensions et de nous retrouver pour partager un moment de fraternité." Ce sont les comités de sages desdits villages qui ont lancé un appel aux dons de bêtes. A Agoulilal, les villageois ont sacrifié 3 bœufs et pas moins de 600 personnes ont pris part aux festivités. Chaque villageois a fait un don symbolique de 500 DA afin d'acheter les bœufs. Du côté de Semmache, 18 bovins ont été sacrifiés puis offerts aux plus démunis. R. B. Boufarik : L'école des filles transformée en parc d'engins de ramassage de déchets Les habitants du quartier évolutif à Boufarik lancent un appel aux autorités locales pour transférer les camions de ramassage des déchets ménagers de l'école des filles vers un autre lieu, en dehors de la ville. Ces habitants s'interrogent comment peut-on prendre une décision pareille sans prendre en compte les conséquences en matière de santé publique. Le soir, une fois les camions stationnés dans la cour, une odeur nauséabonde se dégage dans tout le quartier, provoquant une asphyxie chez les habitants et surtout les enfants. "Nous avons signé une pétition que nous avons adressée au P/APC, le directeur de l'environnement et même le wali, en vain. Aucun des responsables n'a bougé le petit doigt pour mettre fin à ce problème qui relève de la santé publique", souligne le représentant du quartier. Ce dernier explique aussi que cette mauvaise odeur gêne énormément les élèves de l'école de garçons dans leurs études du fait que l'établissement se trouve mitoyen avec l'école des filles. "C'est insensé de la part de ces responsables de l'Epic Nadafa, qui ont décidé de transformer cette école abandonnée en parc abritant les camions de ramassage des déchets ménagers. Le comble, c'est que ces camions ne sont même pas nettoyer le soir pour minimiser la forte odeur que dégagent ces camions", a-t-il déploré K. F.