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Timechret pour renforcer la solidarité
Mansourah (Aït Zikki)
Publié dans Liberté le 15 - 11 - 2014

Outre les habitants du village, des dizaines d'invités à travers les douars de la commune d'Aït Zikki et de la daïra de Bouzeguène, voire même au-delà, ont rallié le village pour prendre part à cette fête.
Le petit village de Mansourah, dans la commune d'Aït Zikki, à une soixantaine de kilomètres de Tizi Ouzou, avec ses 500 habitants, a renoué, dernièrement avec une tradition ancestrale, "lewziâa" ou "timechret". C'est la joie des retrouvailles avec toutes les familles qui ont quitté le village, pour certaines depuis la fin des années 1800-début 1900.
Toutes les filles mariées à l'extérieur du village ainsi que d'autres familles qui ont quitté le patelin depuis des décennies sont venues spécialement pour cette fête. De la Basse Kabylie, d'Alger et même du Canada, elles ont été conviées tout spécialement pour prendre part à cette fête traditionnelle. Ce douar a relancé, en l'espace d'une journée, la solidarité qui caractérisait, dans le passé, tous les villages de la région. Le mot solidarité retrouve son véritable sens : rassembler tout le monde autour d'un même idéal, l'entraide, le soutien, la compassion, le partage, le pardon... Timechret a débuté avec le sacrifice d'un taureau en présence des villageois. La place se remplit progressivement, les femmes d'un côté et les hommes de l'autre. Pour cette cérémonie traditionnelle, le village a mobilisé des moyens colossaux, humains et matériels.
Dans une ambiance de fête, de fraternité et de concorde mutuelle, le taureau, une fois immolé par un boucher professionnel, est d'abord suspendu à une barre transversale. Lorsque la peau est entièrement enlevée, le taureau est dépecé en deux, puis en quatre grosses parts avant d'être pesées pour estimer la valeur de la bête. Les villageois, pour la circonstance, ont quelque peu innové dans la pratique traditionnelle de timechret. En effet, au lieu de constituer des parts de viande à offrir à chaque famille du village, les organisateurs, sur la base d'un consensus général, ont décidé de convier toutes les familles du village à prendre part au déjeuner commun, préparé par les cuisiniers engagés par le village. Outre les habitants du village, des dizaines d'invités à travers les douars de la commune d'Aït Zikki et de la daïra de Bouzeguène, voire même au-delà, ont rallié le village pour prendre part à cette fête.
Ce qui n'a pas échappé à tous les invités, c'est l'organisation qui caractérise ce petit village d'à peine un demi-millier d'habitants et où chacun avait un rôle bien déterminé. Mansourah se présente comme une véritable ruche débordante d'activités et de méticuleuses planifications.
Les fils du village ont décidé de s'organiser en puisant d'abord de ses propres ressources. Leur devise, "le compter sur soi", s'avère plus que jamais payante. Ils se sont tracé des défis à relever, ils sont en passe de réusir.


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