Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) n'a pas tardé à réagir aux déclarations du président de l'Entente de Sétif. Il a, en effet, répliqué hier en défiant Hacen Hamar de se présenter dans les plus brefs délais pour lui céder sa place à la tête de la LFP : "Pourquoi Hamar doit attendre jusqu'à la fin de saison pour venir prendre la LFP ? Je l'invite dès demain à se rapprocher des services de la Ligue pour lui céder ma place d'une manière très amicale, cela fait longtemps que je cherchais une issue de sortie. D'ailleurs, je ne demandais que ça, je ne m'accroche pas à ce poste, il n'a pas besoin d'aller aux élections pour postuler au poste de la présidence de la LFP, c'est moi-même qui va annoncer mon retrait pour lui faciliter d'accéder à la présidence et appliquer son programme en toute partialité, comme il l'a dit. Je ne m'accroche pas à ce poste, je suis cadre supérieur de l'Etat, ce n'est pas évident d'être responsable d'une grande imprimerie et gérer en même temps la LFP. Les gens croient que cette ligue est une poule aux œufs d'or, qu'ils viennent pour voir la réalité du terrain qui est tout autre, je l'aiderai volontier à me succéder. Ce qui m'a en revanche surpris dans cette histoire, c'est la manière avec laquelle il a annoncé son vœu de me succéder. Il est membre de la LFP, il aurait pu poser le problème au niveau du conseil d'administration de la LFP dans une réunion officielle et comme ça, on lui préparera le terrain pour prendre la présidence. De là à aller l'annoncer à travers la presse, ce n'est pas correct", confie Mahfoud Kerbadj à Liberté. Pour rappel, dans une déclaration à Liberté, le président de l'ESS, Hacen Hamar, a annoncé qu'il est "intéressé par la présidence de la LFP". "Je compte présenter ma candidature dès la fin de cette saison pour être élu à la tête de cette structure que je compte révolutionner par un programme ambitieux qui inclura tout le monde sans aucune exclusion. Il n'y aura plus de favoritisme, chaque club aura ses droits légalement, personne ne dictera sa loi, je veux doter la LFP de commissions solides qui n'obéiront qu'aux lois et aux statuts qui régissent le football. Il faut rétablir la confiance entre les clubs et les structures qui le gèrent. E tout cas, je dévoilerai mon programme détaillé à l'approche des élections. Etant donné que je suis issu du secteur administratif, je connais parfaitement le fonctionnement des affaires administratives et leur traitement, ce ne sera pas une chose nouvelle pour moi", confie Hamar à Liberté. "Ce sont les responsables de la FAF qui m'ont sollicité pour briguer un mandat à la tête de la LFP, je n'ai rien contre l'actuel président de la LFP, mais la vie est faite ainsi, un jour tu es là, un autre, tu es ailleurs, moi aussi je ne suis pas éternel à l'Entente de Sétif qui a vu défiler à sa tête plusieurs personnes, je dois, moi aussi, céder ma place à un autre, Hacen Senessaoui peut me succéder", a-t-il ajouté. Hamar avait révélé à ce titre que c'est le nouveau président de la FAF, Kheirredine Zetchi, qui lui a proposé de postuler à la LFP. Zetchi chercherait donc à pousser Kerbadj à partir...