À l'occasion d'une conférence de presse animée, hier, au siège de sa fédération, par son directeur de campagne, Hocine Haroun, et le candidat tête de liste pour Tizi Ouzou, Aziz Baloul, le FFS a dévoilé son programme de campagne électorale dans cette wilaya où il prévoit 90 meetings et sorties de proximité. Selon le directeur de campagne du FFS, le sénateur Hocine Haroun, tous les membres du conseil national, les candidats, qu'il a d'ailleurs présentés à l'occasion, ainsi que les sections locales seront mobilisés dans le cadre de ces sorties qui seront suivies par un grand meeting populaire le 29 avril au chef-lieu de la wilaya. Pour cette première journée de campagne qui débute aujourd'hui, le FFS compte l'entamer avec un recueillement sur la stèle de Hocine Aït Ahmed à Ouacifs, puis aussi sur la tombe du commandant Si Moussa à Aït Toudert, dans la même région avant de se rendre à Timizart où une autre cérémonie de recueillement est prévue sur la stèle des anciens de 1963. Le programme se poursuivra ensuite avec deux meetings le 12 avril à Iferhounène et Illiltène, puis le 13 avril à Aït Khelili et le 14 à Mechtras, à Boghni, à Mkira, à Mekla, à Imsouhal, à Iboudrarène et à Souk El-Tenine. Selon l'orateur, à l'occasion de la célébration du 20 Avril, le FFS compte se consacrer à la mise en exergue de la question identitaire. Prenant la parole à l'occasion, le candidat tête de liste à Tizi Ouzou, Aziz Baloul, qui est membre du présidium du FFS, a brièvement abordé les objectifs politiques fixés pour cette campagne par son parti. "Si on participe à cette élection c'est parce que nous sommes obligés pour ne pas subir la loi de l'exclusion qui nous imposera ultérieurement de collecter des parrainages. C'est aussi pour expliquer le consensus national prôné par le FFS qui participe alors, pour ramener un maximum de personnes, à adhérer au processus de construction du consensus national qui a été rejeté par le pouvoir", dira-t-il tout en dressant un réquisitoire virulent contre le pouvoir qui, dit-il, "utilise la dépolitisation de la société comme une arme qui permet de faire perdurer le système". Aziz Baloul, qui a commencé son intervention par "un cours de journalisme" à l'endroit des journalistes conviés à la rencontre, et qui, suite à une question qu'il aurait trouvée gênante, a perdu son sang-froid et n'a pas hésité de pointer du doigt un journaliste d'un média public en le prenant pour un journaliste de Liberté, a également défendu le bilan des députés sortants du FFS qui, a-t-il expliqué, "même si l'APN est devenue une caisse de résonance et qu'elle est devenue à connotation péjorative car ternie par la chkara, aux députés du FFS elle a servi de tribune pour dénoncer toutes les lois antisociales votées et permis de décrypter l'agenda du pouvoir pour comprendre où il veut mener le pays". Samir LESLOUS