Le logement du dernier étage de l'immeuble situé au 22, rue des frères-Bouraba, dans la commune de Sidi M'hamed, risque l'effondrement d'un moment à l'autre. Une partie de sa terrasse est déjà tombée suite au glissement de terrain qui s'est produit, il y a quelques jours, occasionnant d'importants dégâts au locataire du local à usage commercial (réparation de matériel électroménager) se trouvant au rez-de-chaussée de la vieille bâtisse. L'éboulement survenu vers minuit aurait pu faire des victimes ; fort heureusement, la famille Chadli Rabah était absente, comme le confirme le père. Le minuscule logement que nous avons visité est dans un état de vétusté très avancé, en attestent les profondes fissures aux murs et le plafond menaçant de s'écrouler. En 2002 déjà, un rapport de l'APC de Sidi M'hamed avait alerté l'Opgi de Hussein Dey pour le même problème tout en demandant à cet organisme d'intervenir pour sauver la famille en danger. M. Chadli Rabah, qui reconnaît avoir apporté des transformations au niveau de la terrasse en occupant notamment la buanderie, explique, néanmoins, qu'il a agi de la sorte pour trouver, ne serait-ce que temporairement, une solution à l'étouffante exiguïté dans laquelle se trouvait sa famille. “J'ai formulé plusieurs demandes de logement aux services compétents, en vain”, dira-t-il. À l'APC, on s'en tient à l'acte illicite reproché à ce locataire. Un reproche qui risque de ne pas voir le cas se régler. En attendant, le danger plane comme l'épée de Damoclès sur la tête des membres de cette famille.