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Une campagne électorale passée inaperçue
Elle prend fin aujourd'hui à minuit sans avoir passionné le public
Publié dans Liberté le 30 - 04 - 2017

Après trois semaines de discours, de meetings et de rencontres, un bilan sur une campagne, inédite de par les délires de certains de ses animateurs, leurs fanfaronnades et leurs ratages, s'impose.
Il faut d'emblée souligner que le grand absent de cette campagne reste le citoyen. Les dizaines de formations en lice et les candidats indépendants qui l'ont "animée" n'ont pas pu capter l'attention des électeurs.
Entre populisme et programmes farfelus, pour le moins que l'on puisse dire, la campagne pour les législatives de 2017 a donné lieu à un "délire" politique qui n'aura servi, au final, qu'à décourager davantage des citoyens qui n'ont montré, dès le début, aucun intérêt à l'élection. Les comptes rendus des sorties des chefs de parti dans les wilayas, excepté Tindouf qui n'a pas été gratifiée d'une quelconque visite de nos chefs de parti, les leaders politiques ont globalement versé dans un populisme sans limite.
Entre discours à la carte, promesses fantaisistes à la limite de la chimère, l'animation de la campagne n'était autre qu'une aberration de trop de la part d'une classe politique qui confirme, on ne peut plus clairement, son déphasage avec la réalité nationale. Celui qui s'est illustré durant les trois semaines de débats "politiques", reste sans conteste Djamel Ould Abbes, patron du FLN. Le SG de l'ex-parti unique ne s'est pas "encombré" outre mesure de la présentation d'un programme que devraient défendre les députés de sa formation au sein de la prochaine Assemblée.
Se déchargeant ainsi de ce qui devait être l'identité politique de sa formation, Ould Abbes répétait que son programme est celui du chef de l'Etat. Indépendamment de ce récit sans épaisseur, il a tenté en pleine campagne de personnaliser le discours en le ramenant vers son propre passé "révolutionnaire". Des déclarations qui n'ont pas manqué de faire réagir d'illustres moudjahidine. En nostalgique de la Révolution, vrai ou déguisé, Ould Abbes a misé exclusivement sur le FLN historique, dont le parti qu'il dirige serait, à ses yeux, le légitime et unique héritier. Le SG du FLN est donc en pole position des chefs de parti qui ont le plus déliré durant la campagne. À son côté, on peut retrouver son alter ego du RND, Ahmed Ouyahia, qui s'est illustré, quant à lui, par des engagements dont il avait lui-même prôné et imposé le juste contraire lorsqu'il était chef de gouvernement ou à la tête de départements ministériels.
Une éligibilité au logement social aux salariés de plus de 60 000 DA, une décentralisation de la décision, un développement tous azimuts, Ouyahia s'est adonné à un jeu où s'était mêlé populisme qui ne dépeint surtout pas la réalité du pays, avec un discours à la carte.
C'est ainsi que le chef du RND a développé un discours spécifique dans chaque région où il s'était rendu. Si le chef de cabinet de la présidence de la République a fait du logement social et de l'application de la peine de mort contre les ravisseurs d'enfants et les barons de la drogue son cheval de bataille, il s'est aussi essayé à "la guéguerre" avec le patron du FLN, comme pour apporter du punch à une campagne insipide. Le chef du RND répétait à qui veut l'entendre que sa formation dispose bel et bien d'un programme, mais finira, à coup sûr, par déclarer à l'issue des élections que les élus du RND soutiennent le programme du chef de l'Etat, le même programme que défendra le FLN. Si les chefs des deux formations historiquement majoritaires pour des raisons que l'on connaît, d'autres chefs de parti, notamment ceux gravitant autour du cercle présidentiel, ont démontré cette attitude à vouloir "berner" les électeurs. Cette campagne, au final, s'est tenue à huis clos. Ou presque. Et comme dit l'adage : "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient !"
Mohamed Mouloudj


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