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Grève à la faculté des sciences économiques d'Alger
Après l'agression d'un enseignant jeudi dernier
Publié dans Liberté le 04 - 06 - 2017

Le Cnes, qui s'alarme de la violence qui gangrène l'université et dénonce le climat d'impunité qui a encouragé les étudiants à s'adonner à de tels actes de violence, s'interroge sur le silence du rectorat et de la tutelle.
Les enseignants et travailleurs de la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion de Dély Ibrahim sont en grève, depuis hier. Outre l'arrêt des cours et des soutenances, ils ont décidé de la tenue d'une assemblée générale aujourd'hui au niveau de la faculté de Dély Ibrahim, pour décider des suites à donner à l'agression dont a été victime un enseignant, responsable du master de son état, par un groupe d'étudiants dans l'enceinte même de l'université.
Cette agression a eu lieu le 1er juin, lorsqu'un groupe d'étudiants connus pour leurs antécédents judiciaires et qui agissent sous couvert de pseudo organisations estudiantines ont investi l'enceinte de l'université en proférant des insultes et blasphèmes contre les enseignants car non contents de leurs notes et ont agressé enseignants et travailleurs, notamment le responsable du master, a témoigné l'enseignant universitaire Ahmed Fellah.
Ce dernier précise que "la victime, qui intervenait en invitant au calme et à éviter les destructions des biens de l'université, a été prise à partie par le groupe d'agresseurs qui l'ont violentée, alors qu'elle était accompagnée de son fils et en présence même du recteur de l'université". Selon lui, l'agression est à mettre à l'actif du même groupe d'étudiants qui ont agressé, le 16 février dernier, des professeurs de l'Université Alger 3 à l'aide d'armes blanches, pendant qu'ils tenaient une réunion pour l'installation d'un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Mais cette fois-ci, les motivations de ces étudiants sont tout autres : "Ils ont voulu obtenir par la force la révision à la hausse de leurs notes et être admis aux classes supérieures, comme les précédentes années. Mais cette année, ils se sont rendu compte que les choses ont changé et qu'ils ne peuvent obtenir ce qu'ils voulaient. Ils se sont alors mis à insulter tout le monde, et à casser pour arriver à leurs fins", ajoute la même source, qui déplore le fait que ce groupe puisse bénéficier de complicités et, pourtant, ces "étudiants" n'en sont pas à leur première forfaiture. Le Cnes, qui s'alarme de la violence qui gangrène l'université et dénonce le climat d'impunité qui a encouragé les étudiants à s'adonner à de tels actes de violence, s'interroge sur le silence du rectorat et de la tutelle sur ces actes entrés dans les "mœurs universitaires".
Il se demande, également, pourquoi le recteur de l'université n'a pas déposé plainte contre ces agresseurs qui menacent non seulement la sécurité de l'université, mais aussi celle des enseignants.
Aussi, le Cnes appelle les ministères de l'Enseignement supérieur, de l'Intérieur et de la Justice à prendre leurs responsabilités et à mettre fin à ce phénomène qui a pris de l'ampleur ces derniers mois.
A. R.


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