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La question du "devoir de mémoire" refait surface
Célébration du 55e anniversaire de l'indépendance
Publié dans Liberté le 06 - 07 - 2017

Saisissant au vol cette déclaration audacieuse du président français, le président Bouteflika a appelé, en ce 5 Juillet, la France à oser "une reconnaissance des vérités de l'Histoire".
La question de la repentance de la France pour ses crimes coloniaux est revenue sur le devant de la scène, cette année, à l'occasion de la célébration du 55e anniversaire de la Fête de l'Indépendance. Si le sujet avait été éludé ces dernières années à la faveur d'un nouvel épisode de rapprochement entre les deux pays avec l'élection, à l'Elysée, de François Hollande, le successeur de ce dernier à la présidence française semble offrir une belle opportunité pour un règlement définitif du contentieux historique.
Et pour cause. Emmanuel Macron reste le seul chef d'Etat français à avoir reconnu de manière claire, nette et précise le caractère sauvage de la colonisation française en Algérie qu'il a assimilé à "un crime contre l'humanité", soulevant d'ailleurs une vague d'indignation de l'autre côté de la Méditerranée, notamment dans les milieux des nostalgiques de "l'Algérie française".
Saisissant au vol cette déclaration audacieuse du président français, le président Bouteflika a appelé, en ce 5 Juillet, la France à oser "une reconnaissance des vérités de l'Histoire". "De tels rappels ne sont porteurs d'aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France, avec laquelle l'Algérie a engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire", a recommandé le chef de l'Etat qui martèle, au passage, le devoir de mémoire "envers nos ancêtres dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d'Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens". "Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale", a-t-il ajouté, comme pour rappeler à tout un chacun ce qu'a été la colonisation pour le peuple algérien. Reprenant l'esprit de ce discours présidentiel, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a estimé, pour sa part, que les déclarations d'Emmanuel Macron, lors de sa visite à Alger en tant que candidat à l'Elysée, étaient "audacieuses", mais, a-t-il renchéri, "l'Algérie attend du concret et la traduction de ses déclarations dans les faits".
Prenant part à la conférence sur les atrocités coloniales françaises durant la guerre de Libération nationale, le ministre a appelé les autorités françaises à dépasser le stade des déclarations d'intention. "Nous sommes las des promesses faites depuis l'Indépendance sans que rien de concret ne soit fait", a-t-il lâché. Pour le ministre, "les relations entre l'Algérie et la France sont largement tributaires du règlement des dossiers en suspens". "Si elle aspire à des relations de confiance avec l'Algérie, la France doit régler ces dossiers", a-t-il soutenu.
Il s'est toutefois montré optimiste quant à l'avenir des relations algéro-françaises, annonçant, dans la foulée, la reprise, en septembre prochain, des travaux des commissions mixtes algéro-françaises consacrés au dossier de la récupération des archives de la guerre de Libération nationale. Il s'attend également à ce que d'autres dossiers en suspens soient rouverts suite à l'élection du président français et à l'installation du nouveau gouvernement français. Les dossiers en question concernent, selon le ministre, "ceux relatifs aux indemnisations des victimes des explosions nucléaires dans le Sud, des disparus et de la récupération des crânes des martyrs de la résistance nationale qui se trouvent dans un musée parisien". Le ministère des Moudjahidine a tenu des rencontres consultatives avec le ministère des Affaires étrangères pour relancer ces dossiers, a-t-il indiqué.
A. Rafa


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