Le Mouloudia d'Oran s'est contenté, hier après-midi au stade Ahmed-Zabana, d'un triste match nul face à un NAHD sans génie mais qui aurait pu l'emporter sans que personne ne crie au hold-up. Une seule statistique résume, d'ailleurs, le non-match du MCO : aucun tir cadré en 90 minutes de jeu ! Mettant d'emblée les pieds dans le plat, le Nasr d'Hussein-Dey n'a, pour sa part, pas mis plus d'une trentaine de secondes pour menacer réellement les bois oranais par l'entremise de Boulaouidat. Seul face au gardien de but mouloudéen, l'attaquant algérois a, cependant, vendangé cette précieuse opportunité. Tout comme son compère de l'attaque, Hichem Cherif a également raté son face-à-face avec Natèche à la demi-heure de jeu. Etant parvenu à s'infiltrer sur le flanc droit, l'ex-joueur du MCO a buté sur le gardien de but et capitaine des Rouge et Blanc qui a détourné de l'épaule la balle de Cherif. Banni avant même la fin de la saison dernière par le président Belhadj en réponse au mouvement de grève qu'il avait initié au sein du vestiaire mouloudéen, le même Hichem Cherif avait une occasion en or de répondre sur le terrain de la vérité à son ancien patron. Mais bien que se trouvant dans une position idéale, dans les six mètres oranais, Cherif n'a pu que placer une tête piquée un brin trop décroisée qui est passée juste à côté du montant gauche de Natèche aors que le centre en retrait de Ouali était une merveille de précision (38'). Sans idées et plombé par cette prudence excessive de l'entraîneur Moez Bououkaz qui a titularisé pas moins de quatre milieux de terrain récupérateurs (Boudoumi, Ferrahi, Heriet et Gharbi), le Mouloudia ne se montrera, pour sa part, jamais menaçant, se contentant de quelques rushs sporadiques comme cette action initiée mais mal conclue par El-Amali en toute fin de première période. L'occasion la plus franche des Oranais n'est intervenue qu'à la 90e minute de jeu sur un coup franc de Ferrahi, au-dessus de la barre transversale adverse. Rachid BELARBI