Au cours de sa réunion tenue hier à Sétif, le bureau fédéral de la FAF a décidé d'organiser une autre réunion qui sera consacrée au cas des clubs interdits de recrutement et aux joueurs laissés en rade à l'issue du dernier mercato. Ce conciliabule devrait se tenir demain au Centre de Sidi-Moussa. "Le BF se réunira pour discuter des cas des joueurs ayant obtenu des licences durant la période hivernale d'enregistrement alors que les clubs bénéficiaires sont interdits de recrutement", a annoncé la FAF sur son compte Twitter. Pour la fédération, il s'agira soit d'annuler les licences des clubs incriminés, à commencer par l'ESS qui a aligné samedi ses nouvelles recrues, Banouh et Aouadj, contre le MCA et qui sont qualifiés pour la Ligue des champions d'Afrique, soit de prononcer une sorte de grâce pour le reste des clubs à savoir le MCO, le CRB, le RCK, le CAB, le CRBAF, l'USMB et l'USMH. Selon le président de la FAF, Zetchi, il faut réétudier les dossiers des nouvelles licences accordées alors que le club (ESS) est interdit de recrutement et en finir avec la crise financière des clubs. Une éventualité d'ores et déjà écartée par le président de l'ESS, Hacen Hamar, qui menace de boycotter le championnat si une telle mesure est prise. Zetchi prendra-t-il aussi le risque de mettre au chômage plus de 35 joueurs alors qu'ils n'ont aucune responsabilité dans cette affaire ? En effet, les joueurs recrutés par ces équipes ne sont pas qualifiés pour le moment pour prendre part aux matches des championnats des Ligues 1 et 2. Le bureau fédéral de la FAF avait décidé d'interdire le recrutement pour les équipes des Ligues 1 et 2, n'ayant pas réglé, avant le 15 janvier, les contentieux au niveau de la chambre de résolution des litiges. Cependant, les membres du BF ont exclu de cette interdiction les clubs ayant cumulé un montant de dette inférieur ou égal à un milliard de centimes. 40 joueurs dont 6 étrangers sont en rade, auxquels il faut ajouter le défenseur de la JSK, Guitoune non qualifié par la LFP en raison d'un dossier envoyé hors délais. Par : Samir Lamari