En sécurité informatique un hacker est un spécialiste qui recherche les moyens de contourner les protections logicielles et matérielles. Un hacker a différents buts ; il peut vouloir signaler des failles pour améliorer un système, ou alors il peut en tirer profit et les utiliser dans une démarche militante. Dans le jargon informatique on classe les hackers en fonction de leurs objectifs, de leurs compétences, et de la légalité de leurs actes. On a les White Hat (chapeaux blancs) professionnels en protection informatique, Blue Hat consultant en informatique trouvant les vulnérabilités des systèmes et gérant les bugs comme par exemple trouver les failles de Windows. Black Hat ; créateurs de virus, cyber espion, cyber terroriste ou cyber escroc ; agissant souvent hors la loi dans le but de nuire et profiter des informations confidentielles. Les plus malveillants appelés Cracher.Grey Hat ; motivés par l'exploit informatique, n'ont pas de mauvaises intentions mais leur action reste quand même illégale. Script Kidis, littéralement enfantin sans grandes compétences. Pour finir les Hacktivistes ; agissant à fin de défendre une cause ; ils peuvent transgresser la loi pour attaquer des organisations et plateformes gouvernementales en cas de conflits. Comme par exemple Anonymous, sorte de cyber-communauté qui a vu le jour en 2003 sur les forums du site 4chan. Cette communauté 2.0 possède ses propres codes de conduite et de langage ainsi que des réseaux dédiés pour que les différents membres anonymes puissent se reconnaître entre eux. Pour ce qui est de leur logo, il est inspiré du masque de Guy Fawkes dans le film V pour Vendetta et d'Epic Fail Guy, le personnage de 4chan. Leur but étant de lutter contre la scientologie et défendre la liberté des internautes. Nombreux sont les algériens qui en font partie en anonyme. Hamza Belhaj cependant reste le plus célèbre des hackers algériens. Surnommé BX1 ou encore le « Hacker souriant» Recherché pendant 3 ans par Interpol et FBI. Il a détourné plus de 280 millions de dollars en les redistribuant à des ONG palestiniennes. Il a été condamné en 2016 à 15 ans de prison ferme. Devenant ainsi un héro de l'histoire des Hacktivistes. Mais l'action de hacking qui fait le buzz est celle des JO 2018.Une 23e édition des Jeux Olympiques d'hiver sous haute cybersurveillance. Vendredi soir, la cérémonie d'ouverture des JO qui s'est déroulée à Pyeongchang en Corée du Sud a été entachée par une cyberattaque ayant perturbé pendant une quinzaine d'heures les services Internet, Wi-Fi, certains services de retransmission télévisée ainsi que le site web officiel de l'événement.Une gêne qui a notamment empêché des spectateurs ayant acheté leurs billets pour la cérémonie d'ouverture d'accéder à leur espace en ligne pour les imprimer. Des drones qui devaient filmer en direct le spectacle ont également raté leur déploiement, contraignant les diffuseurs, d'après Reuters, à passer certaines séquences pré-enregistrées. L'agence de presse sud-coréenne Yonghap a confirmé que l'origine reste inconnue. Randa Ibtissem ASSAM (Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC) )