L'année 2017 fut pour le moins mouvementée. De l'élection de Donald Trump à la tête du gouvernement des USA, en passant par le Brexit, et le record des attentats terroristes enregistrés, cette année n'a pas manqué de tension ! Mais l'évènement qui aura le plus alimenté cette tension fut les rapports électriques entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Certains désignent le conflit comme étant une pièce de théâtre entre ces deux protagonistes Donald Trump et Kim Jong Un. Une stratégie visant à défendre leurs intérêts dans la zone pacifique. En effet cette éventualité n'est pas à écarter vu les deux caractères très prononcés de ces deux chefs d'état. Entre le dictateur agressif ambitieux et impitoyable de Kim Jung Un et la personnalité de l'année 2017 d'après le Time ( magazine américain qui désigne la personnalité emblématique depuis 1927 ) en l'occurrence Trump, les tensions n'ont pas cessé d'accroitre. Des questions se posent, telles que : assiste-t-on réellement à une crise qui oppose la Corée du Nord et les Etats-Unis ? Cela va-t-il engendrer une guerre nucléaire ? D'après grand nombre d'analystes en stratégie et communication politique la réponse est non. Même si tout force à croire le contraire. En effet de nombreuses sanctions sont portées par l'ONU envers la Corée du Nord, malgré cela Kim Jong un continue le développement de son programme nucléaire à un rythme effrayant. le chef d'Etat de 34 ans a lancé plus de dix tirs de missiles intercontinentaux, dont deux qui ont une portée suffisante pour atteindre les cotes des Etats-Unis. D'ailleurs, des informations du service de renseignement américain dévoilent que la Corée du Nord aurait réussi à miniaturiser une bombe nucléaire, l'ONU a adopté en Août de nouvelles sanctions draconiennes contre l'Etat nord-coréen proposée par les Etats-Unis qui a fait l'unanimité au sein des 15 membres du Conseil de sécurité, et ce après que Le secrétaire d'Etat américain demande la collaboration de la Chine ,En marge du G20, ce dernier s'est adressé à son homologue Wang Yi pour lui demander d'utiliser tous les moyens nécessaires pour négocier et désamorcer la situation déstabilisante de la Corée du Nord. Après cela les USA ont essayé de prendre une position de force.Le conseiller à la sécurité nationale américaine, H.R. McMaster, a déclaré sur les ondes de MSNBC que l'option d'une guerre préventive contre le pays était envisagée. Le 8 août Trump promet de mettre la Corée du Nord a feu si elle poursuit ses menaces, et la Corée du Nord a répondu aux provocations en affirmant qu'elle pourrait lancer des missiles vers les bases américaines de l'île de Guam. Cette série de provocations médiatisée à cessé, mais la période d'apaisement n'a pas duré, et cette fois avec des insultes directes et crues entre les deux chefs d'état. Suiteaux propos tenus par le président américain en qualifiant Kim Jong-un d'« homme-fusée » et en menaçant son pays de destruction. Kim Jong-Un y a répondu en traitant le président Américain de « chien enragé» . Ces insultes médiatisées sur twitter font la une, mais c'est peut être le seul échappatoire qu'ils ont trouvé pour exprimer leur rivalité. On peut par conséquent schématiser cette affaire par une immense partie de poker où les parties prenantes jouissent d'un sens inné pour le bluff mais que ça n'ira pas jusqu'à la guerre car elle serait inacceptable pour les USA.Une grande guerre en Corée entraînerait une complication de la situation économique aux Etats-Unis et surtout des pertes humaines que les électeurs ne pardonnent généralement pas dans les sociétés contemporaines. Randa Ibtissem ASSAM (Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC) )