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“La gestion de l'après-terrorisme est complexe”
Spécialistes et acteurs parlent de l'amnistie générale
Publié dans Liberté le 09 - 05 - 2005

L'amnistie générale, un projet que d'aucuns ont qualifié de “véritable serpent de mer”, a été au menu d'une table ronde organisée, hier, par le centre de presse d'El Moudjahid. Une rencontre animée par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'homme (CNCPPDH), Malek Mebarek Serraï, membre de la Commission nationale d'amnistie générale (Cnag), des spécialistes du droits comme Me Miloud Brahimi et Me Benbraham, d'ex-ministres à l'instar de Mme Zahia Benarous et Mme Saïda Benhabilès.
Pour Farouk Ksentini, le projet d'amnistie générale, qui “n'est en rien contraire aux droits de l'homme”, emporte “l'adhésion de la population dans sa majorité écrasante”.
Le problème pour lui est que les contours de ce projet ne sont pas encore délimités par le président Bouteflika. “Nous sommes tenus de lui donner un contenu, mais sans trahir sa pensée et ses objectifs”, remarque-t-il. Mme Benhabilès, qui s'est dite favorable au dialogue, à la réconciliation et au pardon, a insisté sur le “devoir de mémoire”. Consciente de la délicatesse de la gestion de l'après-terrorisme, Mme Benhabilès en appelle à la mobilisation de tous les partenaires et recommande de “s'attaquer à toutes les causes qui ont généré la crise”. Une crise qui, à ses yeux, n'est pas d'essence politique ou ethnique, mais de justice sociale. Un point de vue que partage Mme Zahia Benarous qui voit dans les difficultés économiques, la hogra, la marginalisation… les ingrédients de la crise. “Nous sommes tous quelque part responsables de la situation”, reconnaît-elle.
Pour elle, l'amnistie ne peut être réduite à une loi ; elle est une grande et noble mission. Se disant d'accord pour l'amnistie et la réconciliation nationale, Me Brahimi n'en juge pas moins impérieux le devoir de mémoire et l'exigence de vérité. “O.k. pour l'amnistie générale parce qu'elle débouchera sur la réconciliation nationale. Mais, il faut la baliser pour éviter tout ce qui est contraire à son but”, conditionne-t-il. Il a, en outre, réitéré sa proposition d'introduire dans le droit algérien la notion de crime contre l'humanité, une condition, à ses yeux, pour la réussite du projet de réconciliation nationale.
S'appuyant sur la législation internationale, il trouve que la notion de crime contre l'humanité s'applique bien sur ceux commis par les terroristes. “Il faut une remise à flots du droit algérien en y introduisant la notion de crime contre l'humanité”, estime-t-il. Ceci dit, Me Brahimi ne voit aucune dualité ou contradiction entre la réconciliation qui est un objectif et l'amnistie générale, un moyen.
Tout en retraçant l'historique du concept d'amnistie générale,
Me Benbraham soutient qu'elle n'est pas quelque chose de nouveau pour l'Algérie et a vu dans plusieurs articles de la loi sur la rahma et celle sur la concorde civile les prémices de l'amnistie générale.
Pour sa part, M. Serraï a profité de la tribune d'hier pour faire appel aux intellectuels à rejoindre sa commission qui, sans se prononcer clairement pour l'amnistie fiscale, n'en fait pas moins appel aux autorités pour prendre en charge certains cas (agriculteurs, industriels,…) de 5 wilayas (Chlef, Médéa, Tizi Ouzou,...).
A. C.


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