Une enveloppe de six milliards de dinars a été allouée pour, entre autres, venir à bout de ce problème qui touche 24 communes. Lors de sa rencontre avec la société civile au siège de la wilaya, la commission interministérielle dépêchée à El-Tarf jeudi a révélé que six milliards sont alloués au profit du développement de la wilaya. Cette importante somme sera destinée à booster les projets qui traînent en longueur à El-Tarf. Elle permettra en outre la création d'autres centres d'enfouissement des ordures ménagères. Les centres créés sont de très loin aptes à pouvoir traiter les ordures collectées chaque jour au niveau des divers APC où l'on relève aussi un manque de civisme flagrant en dépit des efforts déployés par certains et des journées de volontariat organisées par les citoyens au niveau des municipalités qui croulent sous la saleté. Cette manne financière conséquente pourra aussi réhabiliter les écoles en perpétuelle dégradation et surtout assurer une normalisation des approvisionnements des habitants de plusieurs communes en eau. Plusieurs autres problèmes auxquels se heurtent les citoyens de cette wilaya de l'arrière-pays seront résolus si cette somme était investie dans des projets qui amélioreront les conditions de vie des citoyens, en particulier ceux qui habitent dans les zones rurales et enclavées. Cette importante enveloppe financière est en mesure de venir au secours de tous les secteurs en activités : AEP, écoles, jeunesse, habitat rural, etc. Salahdine Dahmoun, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, président de la commission interministérielle, a souligné que cet ambitieux programme accorde la priorité au renforcement de la dotation en eau potable des communes qui enregistrent un déficit dû essentiellement "à la mauvaise gestion des directions concernées". En dépit de tous les efforts, le problème d'approvisionnement en eau potable demeure posé et touche les 24 communes, alors que l'année passée il n'en touchait que 17. L'eau dans cette wilaya est disponible à partir de trois barrages opérationnels et 26 forages : il s'agit tout simplement d'une mauvaise gestion, dira un responsable expérimenté dans le secteur, et cette mauvaise gestion remonte à plusieurs années. Un délai de quinze jours a été donné pour la résolution de ce problème endémique qui prive des milliers de citoyens d'eau. Tahar BOUDJEMAA