L'INFSPM (Institut national de formation supérieure paramédicale) de Médéa a organisé, mardi, une cérémonie de sortie d'agents paramédicaux, en présence du secrétaire général de la wilaya, Mohamed Merzougui, de nombreux élus, des stagiaires et du corps enseignant. Pas moins de 132 diplômés ont reçu à cette occasion leurs décisions d'affectation dans les différentes structures hospitalières et de soins de la wilaya, à l'issue d'une cérémonie au cours de laquelle il a été souligné l'apport de ces nouveaux sortants pour combler le déficit en personnel paramédical. Selon Mohamed Chagouri, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Médéa, parmi les 417 nouveaux diplômés, 285 aides-soignants ont rejoint leurs postes en avril, 132 autres agents de différents profils viennent de recevoir leurs décisions d'affectation dans les différents établissements de santé de la wilaya. "Ces nouveaux diplômés vont renforcer les effectifs en place et permettre l'ouverture de 2 polycliniques et 27 salles de soins restées fermées faute de personnel paramédical, et en même temps de régler le problème du manque de laborantins dans les polycliniques, notamment celles situées dans les zones éloignées des établissements hospitaliers." La cérémonie a également été marquée par la distribution de prix aux lauréats qui ont obtenu les moyennes les plus élevées à l'issue d'un cursus de formation supérieure de 3 ans après le bac dans les spécialités de santé publique préparant aux diplômes d'infirmier, de manipulateur en imagerie médicale, de laborantins et d'adjoint médical (secrétariat). L'on annonce que l'INFSPM s'apprête à organiser la sortie de la première promotion de sages-femmes ayant suivi un cursus de 5 années après le bac, dont l'effectif permettra une meilleure prise en charge des parturientes et un meilleur encadrement des maternités. Comme indiqué par son directeur Nacer Bouteldja, l'INFSPM Médéa dispose d'une capacité de plus de 350 places pédagogiques et est en phase d'adoption d'"une stratégie de formation basée sur le volet qualitatif en adaptant ses cursus aux besoins des structures de santé publique et aux exigences scientifiques des métiers enseignés". M. EL BEY