Les habitants du village d'Ouled Ghalia, situé sur la RN29 A à 3 km de la sortie ouest du chef-lieu de la commune de Khemis El-Khechna sont victimes de promesses non tenues des responsables locaux qui se sont succédé à la tête de l'APC. Ce village très peuplé, de 25 000 âmes, souffre énormément du manque d'infrastructures, lié au développement local. Ni aires de jeux, ni antenne d'état civile, ni annexe de bureau de poste, hormis une école primaire exiguë et ne répondant pas aux normes requis, le village manque de tous autres moyens de loisir et de distraction. Les jeunes de ce village vivent dans la léthargie. Néanmoins ce qui irrite beaucoup plus les habitants d'Ouled Ghalia, c'est le gaz de ville, qu'ils attendent depuis des décennies, comme nous l'explique ce citoyen père de famille : "Presque tous les villages sont raccordés au gaz de ville sauf le nôtre, pourtant Ouled Ghalia est un village aux dimensions d'un chef-lieu de commune." Un autre villageois nous dira : "Le village se dégrade au fil du temps. Nos élus l'ont marginalisé, pourtant lors de leur compagne électorale ils nous ont promis monts et merveilles." La route principale, la RN29 A, qui relie Khemis El-Khechna aux communes voisines Ouled Moussa et Boudouaou et qui passe par ce village s'est complètement détériorée. Contacté, par nos soins, un membre de l'APC nous a confirmé l'absence de commodités et d'infrastructures utiles dans ce village : "Oui, c'est vrai ce village manque de gaz de ville, d'un collège et antennes administratifs ainsi que d'aires de jeux, mais le problème dans ce village est l'absence d'assiette de terrain. Ce qui a retardé l'inscription de projets entrant dans le cadre du développement local." Ainsi donc, les habitants d'Ouled Ghalia attendent des hauts, responsables de la wilaya un peu de considération en souhaitant l'inscription de quelques projets de développement local entre autre le gaz de ville, une antenne d'état civil, un bureau de poste, un CEM et un stade de proximité pour les jeunes. Nasser Zerrouki