Les maladies à transmission hydrique (MTH) ont été au centre d'une journée d'étude, organisée jeudi dernier à Tlemcen, en présence des responsables des secteurs de la santé, de l'hydraulique, de l'environnement, des élus locaux ainsi que des associations de protection des consommateurs. Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur la “gravité de la situation actuelle” qui exige, a-t-on recommandé, la mise en place d'urgence du dispositif de lutte contre la pollution des eaux, notamment dans les quartiers populeux et les zones déshéritées. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de réactiver les dispositifs de prévention pour assurer une eau potable saine aux consommateurs tant au niveau des agglomérations urbaines que des centres ruraux. L'inspecteur de l'environnement a présenté, lors de son intervention, une série de mesures pour la protection des sources d'eau de toutes formes de pollution. Les chefs de daïra ont également passé en revue les dispositions prises en matière de lutte contre les maladies à transmission hydrique au niveau des collectivités locales. Ces dispositions portent notamment sur le contrôle régulier de la qualité de l'eau potable et du réseau de distribution, le curage des sources d'eau, la lutte contre la propagation des décharges anarchiques et enfin l'interdiction de l'irrigation par les eaux usées. R. R.