Le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a appelé, hier à Alger, à "un dialogue social", auquel prendront part tous les acteurs, en vue d'éviter au pays les tensions internes et de faire face aux défis régionaux et internationaux. Lors de son allocution d'ouverture de la session ordinaire du madjliss echoura (conseil consultatif) du mouvement El-Bina, M. Bengrina a indiqué que la situation actuelle exige "l'organisation d'un dialogue social inclusif, et le Pouvoir est responsable plus que toutes autres parties, en vue d'amorcer ce dialogue". Le même responsable du mouvement a souligné que "s'asseoir autour de la table de dialogue tend à éviter au pays les tensions sociales et lui permet de faire face aux périls étrangers", relevant, à ce propos, la nécessité de "se garder de recourir au langage d'intimidation". À cette occasion, le président du mouvement El-Bina a réitéré son rejet "de toute atteinte à l'intégrité territoriale et aux constantes nationales", insistant sur la préservation des acquis sociaux. S'agissant de la décision du mouvement quant à sa participation ou non à l'élection présidentielle de 2019, M. Bengrina a fait savoir que la question sera tranchée lors de la réunion du conseil consultatif qui est "souverain dans la prise de cette décision". Au volet économique, M. Bengrina a "salué" certaines mesures contenues dans le projet de loi de finances 2019, comme la non-institution de nouvelles charges, notamment les taxes et impôts, aux citoyens, disant dans ce même contexte, qu'il était impératif de diversifier l'économie nationale pour créer des emplois pour les diplômés des universités, en vue de faire face à la fuite des cerveaux.