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Malaise dans les rangs
LES ISLAMISTES TENTENT DE SE JUSTIFIER SUR LES ANNULATIONS DE GALAS
Publié dans L'Expression le 14 - 08 - 2018

L'effet boomerang des positions de Makri risque de précipiter la descente aux enfers de sa formation.
Sans condamner clairement ce genre de manifestations et dénoncer leurs instigateurs, une partie des islamistes se contente de se démarquer de ces actions pour s'en dédouaner. Ce n'est pas le cas de Makri qui a annoncé son soutien à ces manifestations organisées dans plusieurs wilayas pour empêcher des galas et spectacles et des festivals dédiés à la musique. A ce propos, il faut relever qu'un mois à peine après son lancement la démarche de Makri tombe à l'eau. Le MSP est-il au bord de la crise? Son président aura réussi l'exploit de dresser tout le monde contre son initiative et de déstabiliser son parti, voire son propre camp politique. L'effet boomerang de ses positions et errements politiques risque de précipiter la descente aux enfers de sa formation. Ce parti islamiste, qui est sur le point de clôturer sa tournée aux sièges des partis politiques, dans le cadre des rencontres bilatérales pour présenter son initiative, n'a paradoxalement pas consulté son conseil consultatif sur le sujet. Le candidat malheureux à la présidence du parti lors du septième congrès, Athmane Laouar, également ancien vice-président du parti, a affirmé que «les membres du conseil consultatif ont été mis devant le fait accompli par le président du parti». L'initiative a été en fait lancée avant la tenue de la dernière session du madjlis echoura. «On a souhaité qu'elle soit d'abord débattue au sein du madjlis echoura avant qu'elle ne soit présentée à la classe politique.» Mais, hélas, le bureau exécutif l'a présentée au conseil consultatif après les rencontres avec Talaie El-Houriyet de Benflis, le MPA de Amara Benyounès, le FLN de Djamel Ould Abbès et d'autres partis. Cela signifie que «la consultation autour de ladite initiative est restée très restreinte, même au sein des instances du parti», a-t-il déploré. «Certes le 7ème congrès extraordinaire, a été tenu sous le thème: consensus national, transition démocratique...», cependant ces assisses n'ont pas recommandé une initiative de consensus national sous sa formule actuelle», est-il encore noté.Il faut dire que l'offre de l'ex-Hamas n' a trouvé preneur ni chez les islamistes ni chez ses anciens partenaires de l'opposition ni encore moins chez les partis proches du pouvoir.
En attendant de faire une halte pour faire le point sur son initiative à la fin du mois en cours, le président du MSP s'emble admettre l'échec évident de sa démarche. Il s'est dans ce contexte, fixé une date de «péremption» à son offre. Dans son message publié sur sa page Facebook, le président du MSP, Abderezzak Makri a écrit que «la consultation sur l'initiative sera maintenue jusqu'à la fin de l'automne, avant de décider de son sort pour les prochaines années». La volte-face de Makri, qui avait annoncé que son initiative irait jusqu'aux législatives de 2022, est due essentiellement aux tiraillements et pressions internes émanant, notamment du courant qui s'est inscrit en porte-à-faux avec la ligne politique défendue par l'actuel président. Le mur du rejet, à l'unanimité, sur lequel a buté cette initiative, a ramené la scène politique à la case départ. Alors que la remise en cause de la fusion entre le MSP et le Front du Changement(FC) de Abdelmadjid Menasra risque d'aboutir à une crise interne, le lancement du projet d'union avec les partis créés par les transfuges de l'ex-Hamas du défunt Mahfoudh Nahnah, à l'image du mouvement El-Binaa de Abdelkader Bengrina, semble être tombé à l'eau. «La réunification des rangs ne se décrète pas, mais relève d'une mise en oeuvre de pré-requis politique», soutient encore Athmane Laouar. Par ailleurs, la mise au point du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah et la multiplication des rencontres de coordination entre les partis du pouvoir, après le tête-à-tête entre les deux appareils politiquess de l'Etat, Djamel Ould Abbès et Ahmed Ouyahia, démontrent que la décision pour la continuité est actée depuis longtemps. Dès lors, l'offre politique de Hamas, déjà mal partie, n'a aucune chance d'aboutir à un quelconque résultat. Si le large consensus des partis proches du pouvoir autour de la continuité est presque évident, obéissant probablement à une injonction d'en haut, en revanche, rien, encore moins une initiative partisane, n'est en mesure de rassembler la classe politique, a fortiori ceux dits de l'opposition. Le concept de consensus en Algérie est considéré comme «un piège», par les politiques.


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