À deux journées de la fin de la phase aller, seulement cinq clubs des 16 formations de la Ligue 1 ont réussi préserver la stabilité de leur barre technique. En effet, seuls Roger Froger de l'USM Alger, Franc Dumas la JS Kabylie, Nabil Neghiz de la JS Saoura, Francisco Alexandre Chaló de Paradou AC, et Rachid Taoussi de l'ES Sétif, engagés depuis l'entame de la saison sont encore maintenus à leur poste. Avec le départ de l'entraîneur Dziri Billel de la barre technique du NA Husseïn-Dey suite aux deux défaites face au MC Alger (2-1) et au CR Belouizdad (2-0) et dernièrement du coach Amrani du CS Constantine après le semi échec enregistré dernièrement à domicile face au MCO (0-0) et la défaite en Supercoupe contre l'USMBA (1-0), le nombre des clubs ayant apporté des changements à leur staff technique est porté 9. Le DRB Tadjenanet détient, lui, le record des changements d'entraîneur, en consommant avant même la fin de cette première phase du championnat, trois entraîneurs. Le DRBT et après avoir entamé la saison avec le technicien tunisien Edou, a fait appel à un autre technicien Kamel Bouhelal pour relancer à nouveau l'équipe, sauf que l'ex-entraîneur du PAC n'a pas trop tarder à jeter l'éponge, ce qui a obligé les dirigeants de Tadjenanet à appeler au secours son ancien entraîneur, Lamine Boughrara. Le Mouloudia d'Alger a fait appel à Amrouche pour succéder au français Casoni. Le MCO s'est séparé du Marocain Badou Zaki pour engager Omar Belatoui. Le CABBA a remercié l'Espagnol Nogués pour appeler à la rescousse Billel Dziri. L'O Medéa vient de recruter dernièrement Rouabah à la place de Hamouche. Madoui a remplacé Alain Michel du côté du MO Béjaïa. Il faut dire qu'un tel phénomène est depuis longtemps connu dans les clubs algériens. Il faut s'attendre à un mouvement plus accentué à l'approche de la fin de saison lorsque la pression et l'enjeu gagnent plus de terrain. Ahmed Ifticen