Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier à Sidi Bel-Abbès, que l'université Djilali-Liabès, qui a été créée en 1989 avec seulement 178 étudiants et une faculté qui compte actuellement 30 000 étudiants et neuf facultés dans différentes spécialités, s'est totalement intégrée à l'environnement économique de la wilaya. À tel point qu'elle est devenue le modèle recherché, notamment dans le projet de faire de l'université un vecteur du développement durable au niveau local, régional et national. À ce propos, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui était accompagné de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, et du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, dans le cadre des festivités du 40e anniversaire de la création de l'université Djilali-Liabès, a indiqué lors d'un point de presse que "cette université se distingue à tous les égards grâce aux efforts de professeurs et de chercheurs et elle occupe une place parmi les premières places dans le pays et dans toutes les disciplines. Puis, petit à petit, elle occupe actuellement une place prestigieuse dans les plus hauts classements du monde, notamment au niveau du classement Shanghai mondialement connu et où elle occupe la 56e place dans la spécialité génie civil. Au classement académique par discipline, elle occupe également une place parmi les trois cents meilleures universités dans le monde dans la discipline des sciences des matériaux et le 200e rang dans une autre spécialité. Elle compte aussi de brillants professeurs chercheurs qui figurent dans le Highly Cited Researchers de l'édition 2017, et ce, dans les domaines des mathématiques et du génie civil". Interrogé, par ailleurs, sur l'évaluation du système LMD, Tahar Hadjar a signalé qu'il y a des indicateurs sur lesquels on devrait revenir, surtout en matière de réussite des étudiants, les diplômes et le nombre d'impétrants : "Ce système est une recette que nous utilisons, et elle est adaptée selon chaque pays et ses universités. C'est vous dire que ce système n'est en soi ni bon ni mauvais, mais ce qui le rend bien, c'est la façon avec laquelle il est appliqué, et ce, en plus des conditions nécessaires qui sont mises en place pour son application." Et d'ajouter que "parmi les principes qui favorisent la réussite du LMD, il faut que l'enseignement soit compatible avec le marché de l'emploi, et l'université n'est pas seule responsable si ce système échoue, mais il y a aussi l'implication de l'environnement économique et industriel. En comparaison avec d'autres universités du monde, la nôtre est publique et elle vise la consécration de la gratuité et la démocratisation de l'enseignement en donnant sa chance à l'ensemble des étudiants. En Algérie, nous sommes dans une sorte de mondialisation pour ce qui concerne la validité de nos diplômes, et c'est ça le LMD". A. Bousmaha