Le phénomène des décharges publiques se pose avec acuité dans la commune de Relizane. Il ne cesse d'envahir la plupart des quartiers de la cité appelée Nouvelle ville de la SN Métal, situé à 7 km du chef-lieu de wilaya. Le pire se trouve plus haut, à la SN Métal, et à proximité de deux établissements scolaires. Des résidents sont scandalisés par le phénomène qui prend de l'ampleur sans que L'APC de Relizane daigne réagir, une APC dont les présidents qui se sont succédés à la tête est engluée dans une affaire juridique pour une histoire de location de la municipalité, n'ont rien fait à ce jour laissant ainsi des monticules d'ordures sans se soucier de la santé des résidents. Vécue comme une malédiction, elle ne répond guère aux attentes des citoyens qui, las de boire le calice de l'inexaucé, de l'inaccompli, de la frustration, espèrent tout simplement leur départ. À défaut de bacs à ordures dans la cité SN Métal, celle-ci s'est transformée en décharge publique avec toutes les conséquences qui s'ensuivent. Les sachets d'ordures éparpillés du côté des établissements scolaires se prolongent jusqu'à la proximité des habitations. Comment parler de collecte d'ordures ménagères dès lors qu'il y a absence d'éboueurs ? Les dégâts occasionnés à l'environnement sont liés à plusieurs facteurs partagés entre le service communal et l'incivisme du citoyen qui, malgré lui, ne trouve pas de bacs pour y déverser les ordures. Pendant ce temps, les immondices fleurissent à tou crin. Ils dégagent des odeurs fétides dans le corset rébarbatif de l'environnement avec "une exactitude" qui frise carrément l'insolence.