"Le mouvement du 22-Février ou la révolte du peuple algérien" a été au cœur d'une conférence-débat organisée jeudi à Paris par l'historien spécialiste de la guerre d'Algérie, Benjamin Stora. Parmi les invités à cette rencontre dédiée au Hirak figurent des écrivains, des historiens, des journalistes et des politologues de haute facture. Invitée à y prendre part, l'écrivaine algérienne Maïssa Bey a déclaré avoir redécouvert "un peuple et une énergie incroyables" en pleine reconquête de la dignité. "Même les rapports entre nous ont changé. Le Hirak a libéré la parole, les corps et il nous a libérés de la peur", a-t-elle déclaré.