Le cyberjournaliste et militant des droits de l'Homme Saïd Boudour se trouve, depuis hier midi, en garde à vue au siège de la sûreté de wilaya. Les raisons de son placement en garde à vue n'étaient pas connues hier. Saïd Boudour a répondu à une convocation qui lui avait été transmise la semaine passée alors que l'inquiétude sur le sort du journaliste s'était répandue parmi ses proches, compte tenu de l'escalade de la répression contre les acteurs du mouvement de contestation et la multiplication des interpellations. Pour rappel, le militant des droits de l'Homme avait déjà été interpellé en juin 2018 et transféré de nuit à la capitale. "On m'a accusé de salir l'image du pays (…) Mais en fin de compte, aucune charge n'a été retenue contre moi et j'ai été relâché", avait-il raconté, indiquant avoir refusé, en sa qualité de témoin, de s'exprimer sur l'affaire des 701 kg de cocaïne.