Elles sont destinées notamment aux médecins généralistes, aux sages-femmes et aux puéricultrices des différentes structures de santé à travers les quatre coins de la wilaya. La direction de la santé et de la population de la wilaya de Sétif, en étroite collaboration avec le service de pédiatrie du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif, a depuis quelques semaines entamé des sessions de formation continue tous azimuts, destinées notamment aux médecins généralistes, aux sages-femmes et aux puéricultrices des différentes structures de santé à travers les quatre coins de la wilaya, dont les établissements publics hospitaliers (EPH) et les établissements publics de santé de proximité des établissements de santé publique (EPSP). Selon le chargé de la formation continue à la DSP de Sétif, Faouzi Rezig, plusieurs thèmes ont été retenus par le comité scientifique. "Les participants aux sessions de formation auront droit à une formation continue tout en les sensibilisant quant à la nécessité de prendre en charge à leur niveau les enfants malades et d'éviter de les évacuer vers le service de pédiatrie du CHU", a indiqué notre interlocuteur. De son côté, Pr Bioud, médecin-chef de service au pôle pédiatrique Bouattoura de Sétif, a tenu à préciser que le nombre important accueilli quotidiennement dans sa structure nécessite la réactivation de certains réflexes chez les pédiatres et les médecins généralistes s'occupant d'enfants dans différents établissements de santé publique et privés. "Nous enregistrons chaque jour l'accueil de 350 enfants par jour aux urgences médicales du service de pédiatrie du CHU de Sétif, cependant on a constaté que les deux tiers des patients ne nécessitent pas d'être orientés vers le CHU", nous dira Pr Bioud, qui a tenu à rappeler que la prise en charge initiale doit être assurée dans les structures de proximité afin de laisser les spécialistes du pôle pédiatrique s'occuper des cas graves. Sur un autre volet, notre interlocuteur a souligné que les sessions de formation ont pour objectif de réconcilier les médecins généralistes et autres intervenants avec les traitements de base de certaines maladies et, du coup, réactiver le programme national pour faire face aux épidémies qui resurgissent à chaque saison hivernale, notamment les insuffisances respiratoires aiguës particulièrement les bronchiolites qui représentent les deux tiers des motifs de consultation depuis quelques semaines. Pr Bioud a aussi indiqué que sur les 350 enfants admis aux urgences, seulement une trentaine nécessite une prise en charge au pôle pédiatrique.