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La question qui divise
Structuration du hirak
Publié dans Liberté le 20 - 02 - 2020

Un an après l'éclosion du hirak et 52 marches, nombre de voix se demandent si le peuple doit continuer indéfiniment à marcher les vendredis et mardis, et s'il ne devrait pas passer à une autre étape en le dotant de structures formelles.
La question s'est certes posée au début du mouvement populaire, mais force est de constater qu'elle a eu pour effet de diviser les Algériens, à savoir ceux qui plaident pour une structuration de la mobilisation populaire et les opposants à cette éventualité. D'abord, ceux qui appellent à la structuration du hirak arguent le fait que la finalité de tout mouvement de contestation est de se faire représenter à la table des négociations pour recueillir les dividendes de sa lutte qui est, dans ce cas précis, le changement démocratique.
Pour ces derniers, l'évolution de la situation a fini par faire naître chez les Algériens la nécessité de le doter de sous-structures représentant les divers courants — le dénominateur commun reste le changement démocratique —, avant de réunir tout le monde dans une conférence nationale qui se veut le premier noyau d'un contre-pouvoir crédible.
Il y a lieu de rappeler l'appel lancé au lendemain de la désignation d'Abdelkader Bensalah à la fonction de président de la République par intérim pour l'auto-organisation du peuple pour "imposer la convocation et l'élection de l'Assemblée constituante souveraine". Dans ce sillage, de nouvelles entités ont vu le jour sous forme de comités estudiantins, de dynamiques de la société civile ou même d'initiative de partis, à l'instar du Pacte de l'alternative démocratique.
Pour le reste de la société, deux propositions ont émergé du lot : s'organiser en "comités populaires" ou en mouvement en wilaya. Cependant, les pourfendeurs de cette idée avancent l'argument selon lequel, l'horizontalité du mouvement l'a sauvé jusqu'ici des tentatives de récupération ou d'étouffement, voire de sa disparition.
D'où leur opposition à l'élection de représentants du hirak, en dépit de l'émergence d'une brochette de personnalités charismatiques lors des marches populaires, notamment l'avocat Mustapha Bouchachi, le moudjahid Lakhdar Bouregâa, le leader de l'UDS (parti non agréé), Karim Tabbou, et les activistes Fodil Boumala et Samir Belarbi. Mais hormis le premier nommé, la majorité des activistes du hirak a été mise en détention par le pouvoir dans une tentative d'étêter le mouvement.
Ce qui, à l'évidence, donne raison à toutes les voix qui se méfiaient d'une structuration. Résultat : en l'espace d'un an de combat politique, ce mouvement apparaît divisé sur la démarche à suivre pour d'éventuelles discussions avec le pouvoir. En ce sens qu'il n'a pu désigner de représentants ni se structurer pour apparaître comme un contre-courant crédible — bien que les initiatives n'aient pas fait défaut —, mais parce qu'elles ont toutes été décrédibilisées par le pouvoir.


A. R.


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