Résumé : Houari ne retrouve aucune des affaires de Samira. Il retourne auprès d'elle. Il lui promet d'obtenir d'autres cheveux de Radia pour les tests ADN. Cet accident leur a permis de réaliser que rien n'est acquis dans la vie. Houari est décidé à ne pas perdre de temps. Ils se marieront rapidement. Les propriétaires de l'appartement sont venus la voir. Le vieux n'approuve pas sa présence auprès de Samira. Et ce, jusqu'à ce qu'il lui parle de mariage… - Tu as bien fait d'en parler. J'étais en train de regretter de ne pas avoir pris ma canne, plaisante Hadj Ameur. Je pensais que tu voulais profiter du fait qu'elle soit sans famille et croire que c'est une proie facile. Mets-toi en tête que nous sommes sa famille. Houari le rassure. - Vous ne pouvez pas savoir combien j'en suis heureux. D'ailleurs, j'avais proposé à Samira de rendre visite à sa famille. Je suis des plus sérieux. Cet accident va retarder ma demande en mariage. Mais nous allons nous revoir. - C'est très bien. Vous allez m'avoir derrière le dos pendant longtemps, dit Hadj Ameur, sur le ton de la plaisanterie, mais cela se voyait qu'il ne plaisantait pas. Jusqu'au mariage. Et même après… Houari en rit. - Je crois qu'on va bien s'entendre. Samira a de la chance de vous avoir, dit-il. - On n'a rien fait pour elle. Ça va Samira ? Tu as besoin de quelque chose ? - Oui, il lui faudra une trousse de toilette, des vêtements de rechange, un pyjama, dit Houari. Elle n'a plus ses clés, donc vous êtes les seuls qui peuvent entrer chez elle. Prenez-lui tout ce dont elle aura besoin durant son séjour ici. - Oui, oui… Il se fait tard lorsque le vieux couple quitte l'hôpital. Houari les a raccompagnés chez eux. Il a attendu dans la voiture, le temps qu'ils aillent prendre des affaires pour Samira. Hadj Ameur redescend avec le sac. - Prends soin d'elle, lui dit-il. On viendra demain. Bonne nuit. - À demain, inchallah ! Houari retourne au chevet de Samira. Il restera auprès d'elle le temps de son hospitalisation. Le traitement fini, elle peut enfin sortir après avoir fait un second scanner cérébral. Le compte-rendu les rassure. L'hématome avait complètement disparu. - Tu as un mois pour te remettre sur pied et te préparer au mariage. - Tu me sembles bien pressé, remarque-t-elle. Je ne pense pas au mariage. J'ai encore mal, un peu partout… aux jambes, au cou… Elle s'appuie sur une béquille pour marcher. Elle a aussi une minerve pour limiter ses mouvements brusques qui provoquent des douleurs à la base du cou. Le radiologue a parlé d'une entorse. - Tu vas te tenir tranquille quelques jours, prendre des calmants et tout rentrera dans l'ordre. Je passerai te voir tous les jours. - Ma parole, tu veux que le vieux me mette à la porte ! Si tu tiens vraiment à moi, il faudra que tu te tiennes tranquille. Houari acquiesce. - Je dois reconnaître qu'il a raison. Car si je le pouvais, je resterais avec toi nuit et jour. Mais, promis, je serai patient en attendant qu'on officialise. Il l'emmène chez elle. Le vieux couple s'est chargé de rafraîchir l'appartement. Ils lui ont préparé à manger. Samira est heureuse de rentrer chez elle. - Je vous remercie du fond du cœur, dit-elle. Vous n'étiez pas obligés. Vous en avez trop fait. Hadj Ameur sourit. - Mais non, mais non ! On n'a fait que notre devoir. Va te reposer, conseille-t-il à la jeune femme, avant de prendre Houari par le bras et de le raccompagner dehors. Elle ne manquera de rien avec nous, le rassure-t-il. - Je le sais ! Allah vous le rendra ! Vous êtes des gens bien ! Le vieil homme hoche la tête. - Toi, sois un bon garçon. Tu sais ce que j'attends de toi. Allez, bon vent ! Ne reviens pas sans tes parents !
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