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Le secteur en retard d'une réforme
Le quatrième forum des assurances d'Alger prévu les 28 et 29 novembre 2005
Publié dans Liberté le 06 - 09 - 2005

En termes de poids dans l'économie, le secteur a vu son taux de pénétration baisser de 0,68% en 1995 à 0,59% en 2004. La profitabilité n'a pas non plus été au rendez-vous puisque le rapport des résultats nets des compagnies à leurs fonds propres a chuté.
Le quatrième Forum des assurances d'Alger se déroulera les 28 et 29 novembre 2005 à l'hôtel El-Aurassi. L'annonce a été faite par le conseil national des assurances à travers son site internet. Placée sous le signe de plus de rigueur au service de la société, cette quatrième édition intervient dans un contexte marqué par “la réforme structurelle en cours ou en perspective, laquelle concerne aussi bien les aspects institutionnels et organisationnels que la pratique du métier : révision de la législation, restructuration dans les compagnies publiques, rénovation et modernisation du management et des instruments de gestion, refondation des métiers et des formations…”
Dans sa note de présentation, le conseil national des assurances souligne que “le marché des assurances est libre depuis dix ans. Cette période, bien courte pour les professionnels, a été suffisante pour épuiser les possibilités de développement offertes au secteur par l'ouverture institutionnelle”.
Le secteur s'est retrouvé confronté à ses propres limites en matière de disponibilité de ressources humaines qualifiées et de capacités de formation.
Le CNA, cadre de concertation et d'études, explique que l'ouverture a entraîné une première vague de demandes d'agrément de compagnies issues tant du secteur privé que du secteur public. En six ans (1996-2001), 11 compagnies nouvelles ont été agréées dont 7 privées ou à capitaux privés. Cette vague a été, cependant, rapidement épuisée révélant les limites du secteur en matière d'attractivité des capitaux (profitabilité insuffisante par rapport aux possibilités dans d'autres secteurs et en baisse continuelle, profession réglementée exigeant un encadrement supérieur rare, risques non maîtrisés …). Durant cette période, le marché a évolué d'un chiffre d'affaires de 13,6 milliards de dinars en 1995 à 36,9 milliards en 2004, soit un accroissement en valeur nominale de 172,1% en 9 ans ou de 11,8% en moyenne annuelle. À la fin 2005, c'est-à-dire au terme des 10 ans, nous pourrons même tabler sur le triplement du chiffre d'affaires. Durant cette même période, le secteur a augmenté plus que proportionnellement ses indemnisations, et ce, que ce soit en valeur totale ou en nombre de dossiers. Multiplication des acteurs a induit des effets positifs sur l'emploi et sur les assurés (augmentation des effectifs salariés du secteur et ralentissement dans l'évolution des tarifs). En termes de poids dans l'économie, le secteur a, cependant, vu son taux de pénétration baisser de 0,68% en 1995 à 0,59% en 2004. La profitabilité n'a pas non plus été au rendez-vous puisque le rapport des résultats nets des compagnies à leurs fonds propres a chuté. Bien qu'importante, l'augmentation de la production du secteur n'a donc suffi ni à redresser son poids dans l'économie, ni à améliorer sa profitabilité.
Elle se révèle encore plus insuffisante comparativement aux résultats atteints dans les pays voisins tant en matière de taux de pénétration que de rémunération des capitaux. “Le retard s'élargit encore si l'on se réfère aux progrès qu'il faut accomplir pour conquérir la confiance des populations et les doter des protections et services de prévoyance qui leur permettent d'envisager l'avenir avec assurance et contribuer à la stabilité sociale ; convaincre les très nombreux opérateurs du secteur privé de consacrer une épargne pour garantir la pérennité de leurs affaires et, par là même, la stabilité et la croissance économiques ; prêter main forte aux nombreux partenaires traditionnels de l'assurance, en particulier les gestionnaires des risques, en soutenant la promotion de la prévention et la réduction effective des risques, et les financiers, en offrant les ressources à échéances longues qui font défaut pour soutenir la croissance économique”, écrit le CNA dans sa note de présentation.
Le développement des assurances, de l'avis du CNA, dépend fondamentalement des progrès que les acteurs devront eux-mêmes accomplir dans la maîtrise préalable des risques à couvrir, dans le suivi permanent des déterminants de la demande pour la formulation d'offres adaptées, dans la gestion rigoureuse des engagements pris, dans la bonne gestion des actifs.
Meziane Rabhi


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